La formation, alternative pour la relance du sport en Algérie

Intervenant lors de la deuxième journée des assises sur le sport organisées par l’APW de Tizi Ouzou, M.Said Bouamra a expliqué que la formation est “un segment déterminant” dans le développement des activités sportives et pour l’amélioration des performances des athlètes. Il a rappelé que depuis septembre 2009, le MJS a fait de la formation “l’une des priorités” de sa politique de développement du sport qui a mis en place un processus de prise en charge des jeunes et de développement des performances sportives. M. Bouamra a exposé devant les élus et les professionnels du sport, les grands axes de la politique de son département ministériel basée, notamment, sur la mise en place des écoles de sport spécialisées (pour les élève âgés de 06 à 11 ans), de lycées sportifs, de clubs formateurs et d’écoles nationales spécialisées. Il a indiqué que sur l’ensemble du territoire national, il a été ouvert 643 classes de sport- études dans 289 établissements scolaires au profit d’environ 16. 000 élèves. Il y a eu également la création de trois (03) écoles nationales spécialisées.

Il s’agit de l’ENS de Blida spécialisée dans les sports équestres, d’Alger plage pour les sports subaquatiques et de Sidi Moussa pour le football. Une quatrième école qui sera implantée dans la wilaya de Sétif regroupera l’ensemble des autres disciplines sportives, a-t-il ajouté. Il a indiqué par ailleurs que l’Algérie a fait appel à des experts et professionnel sportifs de certains pays dont Cuba, les USA et la France pour prendre en charge l’encadrement des sportifs, en précisant que les directions de wilaya de la Jeunesse et des Sports, doivent, de leur coté, s’orienter vers

le recyclage permanent des cadres et la recherche de compétences. Le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports a souligné, par ailleurs, que la réussite de cette politique de développement du sport dépend, également, de la mise en place d’un dispositif de suivi. A ce titre, il a déploré le fait, révélé par une expertise cubaine, que seulement 10 % des élèves du lycée sportif de Draria, aient des possibilités d’émerger. Une situation générée par des inscriptions qui ne tenaient pas compte des conditions d’admission à cet établissement, a-t-il expliqué.