Echorouk honore le président tunisien Moncef Marzouki

Le président tunisien, Moncef Marzouki, sera l’hôte d’Echorouk ce dimanche. Cette visite, la première du genre, vient en réponse à l’invitation du directeur général d’Echorouk, Ali Fodil.

Une grande cérémonie sera organisée à l’honneur du président tunisien au siège d’Echorouk à la Maison de la presse Abdelkader-Safir à Kouba. Des personnalités nationales, des ministres, des ambassadeurs de quelques pays arabes, des représentants de partis politiques, des représentants de la société civile, des représentants des médias nationaux et étrangers prendront part à ce grand « festival ». Prendront également part à cette cérémonie, les membres de la délégation officielle qui accompagnent le président tunisien. La cérémonie qu’organisera dimanche Echorouk au niveau de son siège en l’honneur de Marzouki vient pour couronner les très bonnes relations qu’ont eues les deux parties depuis de longues années. En effet, Echorouk a toujours été en contact avec ce grand militant des droits de l’Homme. En plus, le journal a, à plusieurs reprises, demandé l’avis de Marzouki sur les questions des droits de l’Homme dans le monde arabe. D’autre part, Echorouk a réalisé plusieurs interviews avec ce grand militant quand il était en exil en France. L’hôte d’Echorouk et de l’Algérie est l’une des personnalités qui ont marqué le Printemps arabe, vu son grand combat contre l’ancien régime tunisien. En outre, il était un des plus grands opposants à l’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali.

Moncef Marzouki est natif de Grombalia, le 7 juillet 1945. Médecin de profession, il est spécialiste en médecine interne, neurologie et santé publique. De 1981 à 2000, il est professeur en médecine communautaire à l’Université de Sousse en Tunisie. Il a commencé son militantisme pour les droits de l’Homme en 1980, en entrant à la Ligue tunisienne des droits de l’Homme. Après avoir rempli de nombreuses fonctions au sein de la LTDH, il en est élu président en 1989. Après la dissolution de la ligue, le 14 juin 1992, Marzouki crée en 1993 le Comité national pour la défense des prisonniers d’opinion qui est déclaré illégal. La LTDH est finalement légalisée à nouveau en mars 1993 mais, face aux pressions diverses, Marzouki annonce lors du congrès, tenu en février 1994, sa décision de ne plus briguer aucune fonction au sein de l’organisation.