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Achat de l’OM, PSG, Coupe du Monde: La guerre déclarée entre Saoudiens et Qataris

Echoroukonline
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Achat de l’OM, PSG, Coupe du Monde: La guerre déclarée entre Saoudiens et Qataris
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«La FIFA est aujourd’hui l’organisation non étatique la plus puissante du monde, il faut imaginer que le président Infantino est reçu par tous les grands de ce monde, de Mohammed ben Salmane à Donald Trump, en passant par Vladimir Poutine. Quelle autre organisation est capable de cela?» s’interroge le journaliste Romain Molina.

Les placements des États passent aussi à travers l’actionnariat de clubs de plus en plus mondialisés. En 2011, le Qatar achetait le Paris-Saint-Germain pour en faire sa vitrine géopolitique, un soft power assumé en prélude à l’organisation du Mondial 2022. D’où le recrutement onéreux des stars du ballon rond Neymar et Kylian Mbappé.

Un autre club de la capitale, le Paris FC (L2), ouvrait en 2020 une partie de son capital au Bahreïn. Quelques années en arrière, en 2008, un membre de la famille royale d’Abou Dhabi, le sheikh Mansour, rachetait le club de Manchester City pour en faire un cador européen.

L’Arabie saoudite souhaitait également être de la partie en rachetant la formation anglaise de Newcastle «pour du business parce que ça gagne de l’argent et, en même temps, la Premier League est le championnat le plus mondialisé». Riyad n’a pu parvenir à ses fins en raison de son conflit avec le Qatar et à cause de la dégradation de l’image du royaume liée à l’affaire Jamal Khashoggi.

La vente de l’OM

Et du côté de Marseille ? Une rumeur insistante à laquelle s’accrochent de nombreux fans du club phocéen est la vente de l’OM par le milliardaire américain Frank McCourt à un prince saoudien. Romain Molina déclare être allé directement à la source, demander des informations «au ministère saoudien des Sports, ou d’autres impliqués dans l’appareil d’État saoudien». Appelant à la prudence, le journaliste affirme ainsi que ces bruits de couloir sont aujourd’hui «beaucoup de fantasmes» et qu’«il n’y a rien» de concret sur l’arrivée du prince Al-Walid ben Talal Al Saoud à la tête du club. Sur le plan pragmatique: «Je ne vois pas quel chef d’entreprise va investir dans un club qui perd autant d’argent par an», répond-il, pessimiste, à Sputnik.

«On a tendance à considérer que l’Arabie saoudite rachèterait un club pour les mêmes raisons que le Qatar ou le Bahreïn, c’est-à-dire pour l’image, ce qui est une première erreur.»

Toutefois, sur la possibilité «que, un jour, un prince saoudien achète un club français», le journaliste estime que c’est tout à fait «possible», en évoquant les négociations qui devraient bientôt aboutir avec le club de Châteauroux (L2).

«Le prince Abdullah bin Mosaad, qui dispose déjà du club de Sheffield United en Angleterre et du club de Beerschot VA en Belgique, constitue une espèce de groupe footballistique… Ça a aussi évolué avec le City Football group, d’Abou Dhabi, qui dispose de Manchester City et d’autres clubs à travers la planète. Cette idée de bâtir une multinationale footballistique avec plusieurs clubs est en vogue et Châteauroux en ferait partie avec ce prince saoudien.»

Le journaliste note le déplacement relatif du centre de gravité du monde du football vers le Moyen-Orient. Il voit même une «compétition» opposer les différents États de la péninsule arabique: «Il y a presque une guerre du Golfe 2.0 à ce niveau-là.» La puissance de ces États n’est pas seulement financière, elle est devenue également institutionnelle. «Ils ont surtout noyauté toutes les fédérations.» Des représentants de ces mêmes pays trustent des postes à responsabilités dans les instances dirigeantes du football mondial. Le président qatari du PSG, Nasser al-Khelaïfi, a fait son entrée en 2019 au comité exécutif de l’Union des associations européennes de football (UEFA) tandis que le président de la Confédération asiatique de football est bahreïni.

Lors de la tenue du G20 à Buenos Aires en 2018, Gianni Infantino, invité, avait ainsi «mélangé politique et football» pour la première fois, en évoquant la possibilité que le Qatar partage «sa» Coupe du monde avec les pays voisins pour «la paix entre les peuples». Si l’idée ne semble plus d’actualité, Romain Molina juge «terrible» et «un peu cynique» que le Qatar ait été choisi comme «le premier pays arabe qui va obtenir la Coupe du monde».

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Commentaires
1
  • sitahar

    ISRAEL INVESTI DANS LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET LES ARABES DANS LE FOOTBALL , LES RESULSTATS ON LE SAIT........................................