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Amar Saidani a-t-il décliné l’invitation de Mouad Bouchareb?

Echoroukonline
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Amar Saidani a-t-il décliné l’invitation de Mouad Bouchareb?
D.R
Le FLN compte de se réorganiser

Si le président du directoire du FLN, Mouad Bouchareb a rencontré plusieurs dirigeants du parti, deux ont manqué à l’appel, en l’occurrence Amar Saidani et Djamel Ould Abbès, anciens secrétaires généraux du parti.

Ont répondu favorablement à l’invitation, Abdelaziz Belkhadem, Abderrahmane Belayat, Abdelkrim Abada, Salah Goudjil ainsi que Boualem Benhamouda que Bouchareb a rencontré chez lui à El Biar sur les hauteurs de la capitale.

En revanche, une information n’a filtré sur une éventuelle rencontre entre Bouchareb, Saidani et Djamel Saidani. Ces deux derniers ont, faut-il le rappeler, pris les destinées du vieux du parti. La non-convocation du duo Saidani-Ould Abbès suscite moult interrogations dans la mesure où ils connaissent mieux que quiconque la maison (FLN).

Cette attitude serait associée à une série d’événements, entre autres la position de Ould Abbès et son bureau politique vis-à-vis de l’éviction de l’ancien secrétaire général du parti suivi d’une dissolution de toutes les instances dirigeantes de l’ex-parti unique.

En effet, l’ancien ministre de la Santé avait quelque peu résisté à la décision de sa destitution, en déclarant à la presse être victime d’un malaise en vue de démentir les informations indiquant qu’il serait remercié ou il a tout simplement démissionné de son poste.

En outre, toutes les tentatives visant à contester contre le limogeage de Ould Abbès ont été vouées à l’échec, dot celle menée par le vétéran frontiste et membre du BP, Ahmed Boumahdi. Celui-ci ainsi qu’un certain nombre de militants auraient évidemment tenté de rééditer le rôle qu’avait joué Belayat, alors coordinateur du BP, au lendemain du retrait de confiance à Abdelazizi Belkhadem en janvier 2013.

Mais, ceux qui ont poussé Ould Abbès à la porte auraient tiré des enseignements du passé en optant pour la dissolution de toutes les instances dirigeantes du parti.

En vérité, l’offensive lancée par Mahdjoub Bedda, ministre des Relations avec la Parlement contre Ould Abbès qu’il a accusé d’être à l’origine de tous les maux qui s’abattent sur leur formation en est preuve que celui-ci est considéré comme persona non grata.

Bedda n’aurait jamais osé s’attaquer vigoureusement au désormais ex-Sg du FLN sans le consentement des décideurs au sein de la première force politique du pays.

Contrairement à Ould Abbès, Saidani a été très sollicité par Bouchareb pour donner sa vision en vue de réorganiser le parti mais ce dernier a décliné poliment l’invitation.

Rappelons que Bouchareb était un opposant farouche à Saidani, alors secrétaire général du parti. Une position qui lui a valu d’énormes problèmes, sachant que Saidani a usé de son influence pour faire pression sur l’ancien président de la Chambre basse du parlement, Mohamed Larbi Ould Khelifa afin d’empêcher Bouchareb de siéger dans l’hémicycle. Effectivement, Ould Khelifa a fini par geler les activités du bureau de l’APN sachant que Bouchareb avait été élu vice-président de l’Assemblée.

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

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