Après Alcaraz, Madjer…qui sera la prochaine victime?

La Fédération algérienne de football (FAF) est toujours en quête d’un nouvel entraîneur qui succèdera à Rabah Madjer, démis de ses fonctions le 24 juin dernier.

Ainsi, la FAF aura à régler deux lourds dossiers qui restent en suspens, à savoir la séparation avec le technicien espagnol, Lucas Alcaraz et puis Rabah Madjer sans que les deux parties ne se mettent pleinement d’accord sur cette formule.

D’ailleurs, nombreux sont ceux qui se demandent sur la façon de faire lors de ce type de situation, ce qui rendra la tâche de la FAF si difficile de recruter un entraîneur étranger, qui aura à réfléchir cent fois avant de s’engager avec les Verts. Pour cause, la FAF –version Zetchi- manque de professionnalisme dans la mesure où des entraîneurs sont virés sans que des raisons et des motifs ne soient divulgués et sans que des indemnités ne leur soient versées.

L’exemple le plus frappant est celui de Lucas Alcaraz qui avait, faut-il le souligner, saisi la FIFA pour pouvoir toucher ses indemnités après avoir été licencié par la FAF. Il a exigé des dirigeants de l’Instance fédérale nationale de lui verser ses salaires d’octobre 2017 jusqu’au juillet 2019, suivant les clauses de son contrat.

Rappelons que le coach espagnol touchait un salaire mensuel estimé à 60.000 euros, tandis que ses deux adjoints touchait 5.000 euros chacun. La FIFA devrait se prononcer sur cette affaire au plus fin de cette année en cours.

Le comble c’est que les dirigeants du football national n’ont pas tiré des enseignements car ils ont refait la même erreur avec le staff dirigé par Rabah Madjer, assisté par Meziane Ighil et Djamel Menad et Lounès Gaouaoui, comme entraîneur des gardiens.

A ce propos, certaines sources ont rapporté que Zetchi aurait donné rendez-vous aux membres du désormais ancien staff technique des Verts dans l’espoir de les convaincre de toucher seuls deux ou trois mois de salaires.

Toutefois, Zetchi risque de se heurter à l’exigence de Madjer qui exige la totalité des indemnités, soit jusqu’à la fin de son contrat en 2019.

Messaoud Allal / Traduit par: Moussa. K.