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Après Bouhadja et Ould Abbès…les jours de Sidi Saïd sont-ils comptés?

Echoroukonline
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Après Bouhadja et Ould Abbès…les jours de Sidi Saïd sont-ils comptés?
D.R
Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA

Le vent de changement qui souffle sur la Centrale syndicale va-t-il emporter son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd après deux décennies à la tête de cette structure.

En tout cas, la liste des détracteurs du patron de l’UGTA ne cesse de grossir, sachant que nombreux sont les contestataires venues des différentes wilayas du pays pour envahir le siège de l’Union.

Les manifestants ont dénoncé la gestion de la Centrale syndicale et demandé à celui, dont la longévité à la tête de ce poste n’a presque laissé personne indifférente,  de céder la place lui qui n’a, à leurs yeux, rien donné qui puisse lui sauver la peau.

En effet, la vague de colère qui s’abat sur Sidi Saïd n’émane pas uniquement des auteurs du mouvement de redressement, en l’occurrence Tayeb Hamarnia et Aissa Menadi, mais d’autres parties, à savoir les unions de wilayas du l’UGTA, dont celles de Constantine et Tlemcen pour ne citer que celles-ci.

N’ayant visiblement plus les ressources de rédiger et de prononcer un discours devant ses détracteurs, il s’est contenté de s’attaquer à eux en employant plusieurs qualificatifs, entre autres “traîtres”, “Chauve-souris”, comme il les a accusés de travailler contre l’intérêts des travailleurs.

Pour montrer ses muscles et se présenter comme étant intouchable, il a dit qu’il jouissait toujours de la confiance du président de la République.

En vérité, le successeur du peu Abdelhak Benhamouda tente désespérément de convaincre cadres et membres de la Centrale syndicale qu’il œuvrait pour le bien-être des travailleurs. Une option qui n’a eu l’écho escompté par Sidi Saïd, car un membre du bureau national du syndicat des paramédicaux, Mustapha Cherif lui a rétorqué sèchement: ” Sidi Saïd n’est plus un représentant des travailleurs.  Il doit partir car il a trahi la confiance après s’être allié au patronat au détriment des intérêts des travailleurs…”.

 Ce mouvement qui ébranle la Centrale syndicale intervient dans un contexte très sensible marqué par des changements opérés à la tête de certaines institutions officielles, à l’image de l’APN dont le président Saïd Bouhadja a été écarté de manière brutale, tout comme Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN, dont le limogeage a fait l’effet d’un coup de tonnerre  lui qui avait annoncé qu’il ne quittera pas son poste avant 2020, date de la tenue du 11e congrès du parti.

De l’avis des observateurs, l’incapacité de Sidi Saïd à contenir la colère et d’apaiser les voix qui  s’élèvent dans plusieurs secteurs et de jouer son rôle de levier  du pouvoir au plan social, sont des facteurs qui laissent penser que ses jours sont comptés. Rappelons qu’il avait déclaré, il y a quelques semaines, qu’il souffrait d’une pathologie!

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

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Commentaires
1
  • LAKHDAR

    APRES Bouhadja et Ould Abbès…les jours de Sidi Saïd sont-ils comptés.?...........JE L’ESPÈRE DE TOUT CŒUR. EN ATTENDANT LES AUTRES VIELLES CARCASSES. ON A VRAIMENT MARRE DE LES VOIR CHAQUE JOUR. ON VEUT DU CHANGEMENT MAIS SURTOUT UN RAJEUNISSEMENT DE LA SCÈNE POLITIQUE