-- -- -- / -- -- --
إدارة الموقع

Avec le départ de Abdelmalek Benhabylès, l’Algérie perd l’une de ses boites noires

Echoroukonline
  • 552
  • 0
Avec le départ de Abdelmalek Benhabylès, l’Algérie perd l’une de ses boites noires
D.R
Le défunt Abdelmalek Benhabylès

Le départ de l’ancien président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabylès s’accompagne par la perte de l’une des boites noires du système politique algérien.

Politique, diplomate et ancien président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabylès, s’est éteint vendredi  à l’âge de 98 ans et a été inhumé samedi au cimetière de Bouzaréah sur les hauteurs d’Alger.

Son image reste gravée dans la tête des Algériens, qui l’on vu paraître en janvier 1992, sur le petit écran (télévision algérienne) prenant entre les mains te texte de la démission de l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid. Une décision qui n’a pas livré tous ses secrets.

Feu Benhabylès est né le 27 avril 1921 à Sétif. Il était militant au sein du Mouvement national et membre du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD).

Au lendemain de l’Indépendance, il a hérité d’importants postes de responsabilité, entre autres en tant que secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (1963-1964), ambassadeur d’Algérie au Japon (1964-1971), secrétaire général du ministère de la Justice (1971-1977) avant d’héritier du portefeuille de la Justice en 1977.

En 1989, feu Chadli Bendjedid l’a nommé au poste de secrétaire général de la présidence de la République et puis président du Conseil constitutionnel avant que Saïd Bouchair ne lui succèdera le 12 avril 1995.

En effet, l’ancien président du CC s’est heurté à l’une des graves crises constitutionnelles qu’a connues le pays début 1990, lui qui était une sorte d’arbitre au vu du poste qu’il occupait alors, notamment en ce qui concerne l’affaire dite “Chadli”  dont on ne sait toujours pas s’il s’agit d’une démission ou d’un limogeage.

En dépit de la polémique qui a accompagné cet incident qui a plongé le pays, faut-il le rappeler, dans une crise multidimensionnelle (politique, constitutionnelle et secrétaire), mais Socrate, comme ses camarades aiment l’appeler,  a gardé le silence et s’est tenu loin des projecteurs et n’a jamais fait de déclaration malgré l’insistance des journalistes.

Force est de souligner que de nombreux responsables de l’époque se sont en vérité prononcés au sujet de l’affaire de Chadli, à l’image de l’ancien ministre de la Défense et l’homme fort du régime, à savoir le général à la retraite, Khaled Nezzar, le membre du Haut Comité de l’Etat (HCE), Ali Haroun et Chadli Bendjedid lui-même, mais personne, hélas! n’a visiblement pu obtenir une révélation ou la version de Abdelmalek Benhabyllès.

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

Ajoutez un Commentaire

Tous les champs sont obligatoires et votre e-mail ne sera pas publié. Veuillez respecter la politique de confidentialité.

Votre commentaire a été envoyé pour examen, il sera publié après approbation!
Commentaires
0
Pardon! Il n'y a pas de contenu a afficher!