Benkhellaf: «Le gaz de schiste est très coûteux…»

Le député du Font pour la justice et le développement (FJD), Lakhder Benkhellaf a prié le président de la République Abdelmadjid Tebboune à ne pas faire de l’exploitation du gaz de schiste une priorité car, selon lui, la technologie qui y est utilisée sera développée davantage à l’avenir, plus sécurisée, plus efficiente tant pour le pays que pour l’environnement.

Le député Lakhder Benkhellaf a révélé à Echorouk que l’unique technique utilisée mondialement pour l’exploitation du gaz non-conventionnel est «la fracturation hydraulique à laquelle l’on ajoute plus de 750 substances mortelles et cancéreuses», soutenant que cette dernière peut-être pratiquée à environ 5 km de profondeur. Ce qui n’est pas, selon notre interlocuteur, sans risque sur les eaux souterraines dont l’Algérie détient la plus grande réserve en Afrique, voire au Monde.

Pour Benkhellaf, «le plus judicieux serait de laisser l’exploitation de ce gaz aux futures générations et de nous mettre à présent en revanche à explorer de nouveaux gisements de pétrole et de gaz, y compris en mer (offshore), exploiter en priorité les nouvelles technologies étant donné le Sahara algérien recèle le plus grand potentiel en énergie solaire au monde».

Le député FJD a ajouté la Issaba (ancien régime) a tout fait pour empêcher le projet d’investissement en énergie solaire et en photovoltaïques dans le Sahara algérien et l’offrir aux Français plutôt qu’aux investisseurs allemands.

Par ailleurs, il a estimé que l’exploitation du gaz de schiste est très coûteuse, soutenant que «le forage d’un seul puits coûtera 30 millions de dollars, sans compter la technologie et le matériel à importer des États-Unis».

Nadia Slimani / Traduit par: Moussa. K.