Des analyses révèlent que le blé importé n’est pas avarié

Le conseiller du ministre de l’Agriculture Cherif Ould L’Hocine a révélé, mercredi, que les analyses ont révélé que le blé importé de Lituanie n’était avarié.

«Les analyses effectuées par le laboratoire de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui ont révélé que la cargaison du blé importé n’était pas avariée mais elle contenait des grains incomestibles destinées à l’implantation», a affirmé Ould L’Hocine à Echorouk News.

Pour lui, il y a une exagération des commentaires ayant accompagné cette affaire au point où tout un chacun s’est autorisé d’y rajouter une couche.

La campagne contre l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) est une “conspiration” contre une institution étatique souveraine qui emploie quelque 14.000 fonctionnaires.

Par ailleurs, il a expliqué que plusieurs laboratoires veillent au contrôle des blés importés et qu’il ne serait pas facile d’introduire au pays des produits non conformes.

Gel d’importation des viandes

Le même responsable a fait savoir que le ministre de l’Agriculture ait décidé de geler l’importation des viandes compte tenu de la surabondance du produit localement.

«Il est “inacceptable” d’importer des viandes pendant que des producteurs dans des wilayas de l’intérieur du pays peinent  à écouler  leurs marchandises», a-t-il jugé.

L’interlocuteur a également critiqué la hausse vertigineuses des prix des viandes affichées à 2000 DA / kg au détail contre 800 Da chez les grossistes.

Force est de rappeler que le président de la République avait ordonné l’ouverture d’une enquête sur cette affaire et a chargé le ministre des Finances de «procéder à un audit au sein de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC)»

Le Directeur général du contrôle économique et de la répression de la fraude (DGCERF) au ministère du Commerce, Mohamed Louhaidia a indiqué lundi à Alger que des mesures avaient été prises pour renforcer le contrôle sur les différentes marchandises suite à l’importation de blé avarié, rassurant que toutes les quantités de blé tendre importées depuis le 25 novembre dernier ont été soumis à un contrôle ferme.