Des journalistes dénoncent la répression lors des manifs

Des journalistes ont tenu, samedi 25 mai 2019, un rassemblement symbolique à la place de la Liberté de la Presse à Alger pour dénoncer la répression policière contre les journalistes lors d’accomplissement de leurs missions, à savoir lors de la couverture des marches populaires.
Le sit-in de contestation a été observé à l’appel du président du Conseil national des journalistes algériens (CNJA) en cours de création, Riadh Boukhedcha, qui a réclamé le droit des journalistes à des garanties matérielles, juridiques et sécuritaires lui permettant d’accomplir leurs missions.
Par ailleurs, les contestataires ont condamné fermement toutes formes d’agression dont font l’objet des journalistes.
A ce titre, le président du CNJA a déclaré à la presse que ce sit-in de contestation se veut un message aux hautes autorités du pays, aux services de sécurité et à l’opinion publique nationale pour affirmer que “le métier du journalisme et une activité nationale garantie par la Constitution”, ajoutant que tout journaliste accomplit son devoir national à travers ses missions d’où il fallait, à cet effet, lui assurer toutes les garanties matérielles, logistiques, juridiques et sécuritaires.
En outre, l’interlocuteur a appelé les institutions de l’Etat à traiter les journalistes en tant que des cadres qui œuvrent à donner un service de qualité au service de l’intérêt public et ne sont guère des “faucilles destructives” comme le prétendent certaines parties.