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Pour poser le pied sur le sol andalou

Des migrants “corrompent avec de l’argent” la police marocaine et espagnole!

Echoroukonline
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Des migrants “corrompent avec de l’argent” la police marocaine et espagnole!
D.R

Face aux flux massifs de migrants, les autorités policières espagnoles ont décidé de mener des enquêtes approfondies afin d’endiguer le phénomène, d’autant plus que certains de leurs éléments et ceux du Maroc seraient complices des migrants algériens.

En effet, des policiers espagnols et marocains seraient pointés du doigt d’avoir facilité le passage de migrants algériens vers la ville espagnole Ceuta.

A cet effet, le journal électronique ibérique “El Confidencial”  a rapporté que le ministère de l’Intérieur espagnol menait depuis plusieurs mois des enquêtes approfondies, à travers une unité spéciale de police, sur un scandale de corruption de policiers espagnols et marocains ayant facilité l’accès à des centaines de migrants algériens vers Ceuta en 2018, et éventuellement durant les années précédentes.

 Selon la même source, le nombre de migrants algériens présents sur le sol de Ceuta est alarmant, soit 926 ressortissants algériens qui se sont retenus dans le centre de rétention provisoire de ladite île, ce qui représente presque l’équivalent de la totalité de migrants venus de l’Afrique subsaharienne (965).

Commentant ce scandale, El Confidencial a estimé qu’”un simple clin d’œil à la frontière de Ceuta permet à des centaines d’Algériens d’entrer dans l’Espagne”.

D’après ce même titre, un simple geste d’un policier marocain à son vis-à-vis espagnol permet à un migrant algérien et parfois à des familles entières d’entrer dans le pays, expliquant que l’agent marocain-en uniforme officiel- ne serait plus un policier mais plutôt un passeur de migrants, car une simple demande de celui-ci à son homologue espagnol donnerait ainsi accès aux migrants clandestins algériens.

Parmi les procédés utilisés pour rejoindre Ceuta, des faux passeports marocains, sachant que les Marocains s’y rendent sans visa et que le prix de ce document falsifié se vend à 300 euros.

Pour mener à bien leurs investigations, les enquêteurs espagnols sont confrontés à des difficultés, dues essentiellement au fait que les communications entre les différents agents complices se font par le biais de téléphones portables marocains que l’on ne peut visiblement repérer et qu’ils se font payer plus tard et loin de leur lieu de travail.

Hassen Houicha / Traduit par: Moussa. K.

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