Dr Berkani: «Un plan de déconfinement a été soumis au gouvernement»

Un plan de déconfinement a été soumis au gouvernement Djerad. C’est ce qu’a déclaré ce jeudi Dr Mohamed Bekat Berkani.

Avec la décrue observée, ces dernières semaines, du nombre d’Algériens affectés par le Coronavirus, les pouvoirs publics envisagent, à partir du 13 juin 2020, de lever de manière “progressive et flexible”, les mesures de confinement, comme annoncé, mercredi, par le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid.

Intervenant, jeudi, au micro de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, le Dr Mohamed Bekat Berkani, membre du Comité scientifique de lutte contre le Covid-19, signale qu’un plan de déconfinement a été soumis au gouvernement par celui-ci.

« Ce plan, indique-t-il, a été élaboré région par région sur la base du nombre de cas de contamination au virus diagnostiqués, mais également des guérisons constatées sur un certain nombre de jours ».

« S’il y a déconfinement, cela ne veut absolument pas signifier que les mesures de protection individuelles et collectives contre la pandémie doivent être abandonnées », insiste-t-il.

 « On ne peut, estime-t-il, déconfiner une population dont  des membres ne respectent pas les mesures de protection ». Dans une pareille situation, prévient-il, une “flambée” de la pandémie n’est pas à écarter.

Rappelant que le Covid -19 n’a pas été la première maladie transmissible à avoir affecté les Algériens, Dr Bekat Berkani juge, par ailleurs, vital d’aller au devant d’une pareille situation en développant des moyens de protection en amont. A ce propos, indique-t-il, et pas seulement contre les épidémies et autres pandémies, « la prévention est devenue le mot-clé ».

Mettant en avant le projet d’une Agence nationale de sécurité sanitaire, le membre du Comité de suivi de l’évolution du Coronavirus estime qu’un tel organisme permettrait, notamment, de prévoir l’émergence de nouvelles maladies, jugeant comme un « constat d’échec » la manière dont a été organisé, à ce jour, le système national de santé publique. « Il faudrait, soutient-il, que celui-ci soit l’objet d’une véritable révolution ».

Source: Radio Algérie