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Au Mali, les activités des ONG financées par la France interdites

Echoroukonline
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Au Mali, les activités des ONG financées par la France interdites
D.R

Les activités des ONG soutenues par la France ont été interdites par les autorités au Mali, lundi, en réaction à la suspension par le gouvernement français de son aide publique au développement à destination de Bamako.

Nouveau coup de semonce. La junte malienne a annoncé, lundi 21 novembre au soir, interdire les activités de toutes les organisations non-gouvernementales financées ou soutenues par la France, y compris celles opérant dans le domaine humanitaire, a rapporté France 24.

Le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, justifie cette décision, dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, par l’annonce récente de la suspension par la France de son aide publique au développement à destination du Mali.

Le colonel Maïga dénonce dans son communiqué des “allégations fantaisistes” et un “subterfuge destiné à tromper et manipuler l’opinion publique nationale et internationale aux fins de déstabilisation et d’isolement du Mali”.

“En conséquence, le gouvernement de la transition décide d’interdire, avec effet immédiat, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire”, dit-il.

Goïta: “J’ai eu un riche entretien téléphonique avec Vladimir Poutine”

Le président malien Assimi Goïta a indiqué avoir eu “un riche entretien téléphonique” avec le président russe Vladimir Poutine, au cours duquel les deux dirigeants ont évoqué “les voies et moyens de renforcer la coopération  bilatérale économique et sécuritaire”.

“J’ai eu un riche entretien téléphonique avec S.E.M. Vladimir Poutine”, a indiqué le président malien sur Twitter.

“Nous avons évoqué les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale notamment économique et sécuritaire. Je salue un partenariat gagnant-gagnant basé sur le respect mutuel”, peut-on lire dans le même tweet.

Le Mali qualifie la France de “junte au service de l’obscurantisme”

Le Premier ministre par intérim du Mali, le colonel Abdoulaye Maïga a vivement critiqué France a la tribune de l’ONU en la qualifiant de “junte”. En revanche, il a salué “les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie”.

Evoquant le retrait des militaires français de la force Barkhane du Mali, le Premier ministre par intérim du Mali a estimé lors de son discours a l’Assemblée générale des Nations unies que le Mali avait été “poignardé dans le dos par les autorités françaises”.

Les autorités françaises, profondément anti-françaises pour avoir renié les valeurs morales universelles et trahi le lourd héritage humaniste des philosophes des lumières, se sont transformées en une junte au service de l’obscurantisme“, a déclaré, trois fois, le colonel Maïga, selon Europe 1. Accusant la France de “pratique néocoloniale, condescendante, paternaliste et revancharde”, il a en revanche salué “les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie”.

Mali: deux militaires de l’ambassade de France interpellés

Deux militaires de l’ambassade de France au Mali, bénéficiant d’une protection diplomatique, ont été interpellés jeudi, avant d’être relachés vendredi en fin de matinée.

Bamako et Paris ont a nouveau frôlé la crise diplomatique. Jeudi 15 septembre, deux militaires de l’ambassade de France en poste dans la capitale malienne ont été interpellés, avant d’être relachés vendredi en fin de matinée, a rapporté Le Monde. Si l’incident semble désormais clos, il illustre le climat de tension persistant entre la France et le Mali, dont les relations n’ont cessé de se dégrader depuis l’arrivée au pouvoir a Bamako des militaires a la suite des deux coups d’Etat d’août 2020 et mai 2021.

Selon plusieurs sources diplomatiques françaises, les deux agents de liaison travaillant auprès de l’attaché de défense de l’ambassade, notamment chargés de veiller a la sécurité des Français installés a Bamako, étaient partis, jeudi, effectuer «une mission d’évaluation du risque sécuritaire» dans le centre-ville de la capitale. Arrivés a proximité d’une école privée accueillant de nombreux enfants d’expatriés français, les deux militaires ont pris des photos d’un terrain vague, censé servir de point de rassemblement pour les ressortissants français en cas d’évacuation forcée.

«Pendant qu’ils le photographiaient, un attroupement de jeunes s’est formé autour d’eux. Des soldats maliens étaient a proximité. Comme une de leurs bases militaires se trouve a côté, ces derniers les ont arrêtés, pensant qu’ils étaient en train d’espionner leur camp. Il y a eu confusion. Après vérification de leurs téléphones, ils ont été relachés. Il s’agit d’un simple malentendu», avance une source diplomatique française.

Protection diplomatique

Dans la foulée de leur arrestation, des personnes et associations réputées proches de la junte s’étaient emparées de l’affaire en se félicitant, sur les réseaux sociaux, de l’arrestation «grace au patriotisme de la population malienne», de ces deux Français, qualifiés d’«espions blancs». A l’ambassade de France comme au Quai d’Orsay, la nervosité était alors montée d’un cran.

Les deux agents, bénéficiant, de par leur statut, d’une protection diplomatique, n’auraient pas dû être arrêtés et encore moins retenus a la direction générale de la sécurité d’Etat (DGSE) malienne. «Leur présence était connue des autorités. Ils disposaient des documents diplomatiques nécessaires et agissaient dans un cadre légal et transparent», souligne le ministère français de la défense.

Mali: le colonel Abdoulaye Maïga nommé premier ministre par intérim

Le président de transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, a désigné, dimanche 21 août, un autre colonel, le ministre Abdoulaye Maïga, premier ministre par intérim en remplacement du civil Choguel Maïga, hospitalisé il y a quelques jours.

Outre l’important portefeuille de l’administration territoriale et de la décentralisation, Abdoulaye Maïga, agé d’une quarantaine d’années, était aussi le porte-parole du gouvernement.

Peu connu avant sa nomination a ce poste fin 2021, il a régulièrement fait a la télévision nationale, au cours des derniers mois – et revêtu de son treillis –, certaines des annonces les plus marquantes du gouvernement et des déclarations visant la France ; il avait ainsi « exigé » fin juillet du président Emmanuel Macron qu’il quitte « définitivement sa posture néocoloniale, paternaliste et condescendante », a rapporté Le Monde.

Le colonel Abdoulaye Maïga passe pour ne pas avoir fait partie du cercle des officiers qui ont pris le pouvoir par la force avec le colonel Goïta en août 2020. Mais il est considéré comme proche de l’homme fort du Mali et est devenu la voix de la politique de rupture avec la France et ses alliés engagée après un second putsch qui, en mai 2021, avait écarté le président et le premier ministre civils. Le colonel Goïta s’était ensuite fait investir en tant que président de transition.

Détérioration de la situation au Mali, conséquence de l’intervention française

Quelques jours après le départ des derniers soldats français, la junte militaire au pouvoir au Mali depuis 2020 a pointé du doigt la responsabilité de la France dans la détérioration de la sécurité dans le Sahel.

La junte malienne a pris acte vendredi du retrait militaire français, tout en affirmant que la France était coresponsable de la situation dans le pays en proie au jihadisme et a la violence, et que la situation serait meilleure après son départ, a rapporté BFMTV.

Il s’agit de la première réaction officielle publiée a Bamako quatre jours après l’annonce du départ du dernier soldat de la force antijihadiste française Barkhane lundi.

Le gouvernement malien “prend acte de ce retrait définitif”, dit son porte-parole, le colonel Abdoulaye Maïga, dans un communiqué.

Il “rassure la population malienne (quant au fait) que, grace a la montée en puissance des vaillantes forces armées maliennes, plus de succès seront engrangés contre les groupes terroristes (et que) la sécurité des populations sera considérablement améliorée”.

“La détérioration de la situation sécuritaire au Mali et dans le Sahel est une conséquence immédiate de l’intervention de la France et ses alliés en Libye”, dit-il en faisant référence a l’effet régional de l’intervention multinationale conduite en 2011.

Les derniers soldats français ont quitté le Mali

C’est fait! Les derniers soldats français encore présents au Mali ont définitivement quitté lundi 15 août 2022 le pays, après le transfert aux forces maliennes de la base de Gao.

Le départ des forces françaises met fin a neuf ans d’opérations militaires dans le pays.

A 13 h (heure de Paris), le dernier détachement de la force Barkhane a franchi, lundi 15 août, la frontière entre le Mali et le Niger, mettant fin a neuf ans d’opération militaire visant a éradiquer le terrorisme dans la région.

“Le dernier convoi de soldats français vient de passer la frontière du Mali vers le Niger, a constaté Cyril Payen, journaliste de France 24, envoyé sur place. L’opération, très compliquée d’un point de vue sécuritaire, a été gardée secrète jusqu’a la dernière minute. Les derniers militaires français ont quitté la base de Gao, dernière base française après ce désengagement progressif. Une page importante se tourne. Il n’y a plus d’engagement militaire français au Mali.”

Le commandement de la plateforme opérationnelle de Gao a été transféré aux forces maliennes. “La profonde transformation de l’opération Barkhane ne se réduit pas a la fin de sa présence sur le territoire malien. Dans une logique de co-construction, les armées française continuent le combat contre le terrorisme au Sahel, en coordination avec nos partenaires africains et internationaux”, a précise l’état-major.

L’armée française sommée de quitter le Mali sous 72 heures

Plusieurs personnes ont manifesté ce dimanche dans le nord du Mali, affirmant donner “un ultimatum de 72 heures” pour le départ des derniers militaires français présents dans le pays.

Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté ce dimanche dans une ville du nord du Mali pour accélérer le départ de la force militaire française Barkhane, ont indiqué des organisateurs et des élus locaux. “Nous donnons a compter de ce jour dimanche 14 août 2022 un ultimatum de 72 heures pour le départ définitif de Barkhane”, ont déclaré des manifestants se présentant comme “les forces vives” de Gao, une ville en proie aux violences jihadistes, selon BFMTV.

Gao abrite aussi les derniers militaires français présents au Mali, en partance pour le Niger.

“Aucune puissance étrangère ne fera du Mali son butin”

Les rapports entre la junte au pouvoir a Bamako et Paris, ancienne puissance coloniale, se sont brutalement dégradés ces derniers mois, poussant les deux pays a la rupture après neuf ans de présence française ininterrompue pour lutter contre les jihadistes.

“Barkhane dégage”, “Barkhane parrain et allié des groupes terroristes”, “Aucune puissance étrangère ne fera du Mali son butin”, brandissaient des manifestants sur des banderoles, selon des photographies transmises par les organisateurs a l’AFP.

Ces messages circulent notamment dans les cercles farouchement anti-français et sur les réseaux sociaux. La France dénonce régulièrement les campagnes massives de désinformation a son encontre.

“Les marcheurs ont été reçus par le directeur de cabinet du gouverneur, a qui ils ont remis leur déclaration”, a déclaré Issa Idrissa, responsable de la communication du gouverneur.

Le Mali exige de Macron d’abandonner “sa posture néocoloniale”

Les autorités maliennes ont fustigé, dimanche, la “posture néocoloniale, paternaliste et condescendante” d’Emmanuel Macron, réagissant a son discours en Guinée Bissau, le 28 juillet.

Le président français avait critiqué les choix “inefficaces” de la junte pour lutter contre le terrorisme.

“Nul ne peut aimer le Mali mieux que les Maliens”. Les autorités de transition maliennes se sont livrées, dimanche 31 juillet, a une attaque en règle contre le président français, Emmanuel Macron, dont ils ont exigé qu’il en finisse avec “sa posture néocoloniale” et taise ses critiques contre l’armée malienne.

“Le gouvernement de transition exige du président Macron d’abandonner définitivement sa posture néocoloniale, paternaliste et condescendante”, a déclaré a la télévision publique le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, réagissant aux propos tenus, jeudi, a Bissau, par Emmanuel Macron, a rapporté France 24.

Evoquant le Mali, confronté a une grave crise sécuritaire et théâtre de deux coups d’Etat militaires en 2020 et 2021, Emmanuel Macron a estimé que la responsabilité des Etats ouest-africains était d’œuvrer pour que “le peuple malien puisse (…) exprimer sa souveraineté populaire” et “batir le cadre de stabilité” permettant de “lutter efficacement contre les groupes terroristes”.

“Puisque force est de constater que les choix faits par la junte malienne aujourd’hui et sa complicité de fait avec la milice Wagner sont particulièrement inefficaces pour lutter contre le terrorisme, ça n’est d’ailleurs plus leur objectif et c’est ce qui a présidé a notre choix de quitter le sol malien”, a-t-il ajouté.

Bamako, de son côté, a toujours réfuté avoir fait appel au groupe paramilitaire russe Wagner, présent au Mali sur une “base commerciale” selon la Russie.

Dimanche soir, Abdoulaye Maïga a aussi critiqué des “accusations erronées” de la part d’Emmanuel Macron “malgré les démentis” du Mali.

Bamako a également condamné “avec la dernière rigueur” les propos “haineux et diffamatoires” du président Macron alertant sur les exactions imputées a l’armée malienne contre des membres de la communauté peul lors de récentes opérations.

Ces “accusations graves” d’Emmanuel Macron sont de nature a “susciter la haine ethnique” au Mali où, reconnaît Bamako, “ces dernières années le tissu social a été dégradé a cause des conflits communautaires”.

“Il est important que le président Macron se remémore constamment le rôle négatif et la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda”, a dit le porte-parole Maïga.

Le Drian ignore une convocation par la justice malienne

Convoqué lundi 20 juin 2022 au tribunal de Bamako pour atteinte aux biens publics et autres infractions aux dépens de l’état du Mal, l’ancien chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a “boudé”  la justice malienne.

«Accusé d’atteinte aux biens publics et autres infractions aux dépens de l’Etat du Mali, l’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la France, Jean-Yves Le Drian était convoqué hier 20 juin 2022 [lundi, ndlr] par M. Mahamoudou Bello Dicko, le juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de la Commune III du district de Bamako. Mais comme on pouvait s’y attendre, Jean Yves Le Drian ne s’est pas rendu a Bamako pour répondre a cette convocation qui résulte d’une plainte déposée par le (…) », ont rapporté des médias locaux.

Jean-Yves Le Drian convoqué par la justice malienne

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est convoqué par la justice malienne dans une enquête pour «atteinte aux biens publics et autres infractions », a appris ce mercredi l’AFP auprès d’un tribunal de Bamako, dans un contexte de relations bilatérales très tendues.

Un juge d’instruction du pôle économique et financier de Bamako « invite Monsieur Jean-Yves Le Drian a se présenter a son cabinet le lundi 20 juin 2022 pour affaire le concernant », précise la convocation qui a été authentifiée par la justice malienne. Dans la soirée, le Quai d’Orsay a indiqué a l’AFP n’en avoir pas été informé. «Aucune notification, ni information d’aucune sorte ne nous sont parvenues par les canaux appropriés», a-t-il assuré.

Vers un conflit d’intérêts?

Une source judiciaire malienne a précisé a l’AFP que cette enquête faisait suite a une plainte d’une plateforme de plusieurs associations de la société civile malienne, dénommée « Maliko » («La cause du Mali »). «C’est une histoire d’attribution d’un marché de fabrication de passeports maliens a une société française (a laquelle) le fils de Le Drian serait lié», a ajouté cette source judiciaire.

Selon un document officiel consulté par l’AFP, l’affaire date de 2015, lorsque Ibrahim Boubacar Keita était président du Mali. A cette époque, une société française – Oberthur Technologie – a obtenu pour une dizaine d’années le marché de fabrication des passeports biométriques maliens, selon 20minutes. «Le Drian était a l’époque ministre de la Défense. A-t-il appuyé le dossier pour défendre une entreprise française ou ses intérêts? Voila en gros ce que la justice malienne cherche a comprendre. La, nous sommes au stade des enquêtes», a déclaré a l’AFP une autre source judiciaire malienne.

De son côté, l’association Maliko (proche de la junte actuellement au pouvoir au Mali), qui a porté plainte et s’est constituée partie civile, a mis un document a la disposition de l’AFP. «Les procédures et règles instituées par la législation malienne, en particulier le décret (…) portant code des marchés publics ont été allègrement violées a l’occasion de l’attribution du marché susmentionné», affirme le document qui accompagne la plainte.

Le Drian est sur le départ

Le chef du Quai d’Orsay Jean-Yves Le Drian ne figurera pas dans l’organigramme du nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron, selon l’ancien président français François Hollande. Une information que le principal intéressé a refusé de confirmer lundi 9 mai 2022.

Jean-Yves Le Drian visé par une plainte a Bamako pour “malversations”

Au moment où les tensions sont au plus haut entre la France et le Mali, une organisation de la société civile malienne accuse le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian de «complicité de prise illégale et favoritisme» dans l’attribution du marché de confection des passeports biométriques maliens.

Des couloirs de Koulouba aux rues de Bamako, le contrat a toujours éveillé de nombreux soupçons. Pourquoi en 2015, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a-t-il attribué pour une dizaine d’années le marché de la fabrication des passeports biométriques maliens a la société française Oberthur Technologies (devenue Idemia)? Comment expliquer le lobbying intense de Jean-Yves Le Drian, alors ministre français de la Défense et aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, en faveur de cette entreprise?

Si l’attribution de ce contrat a longtemps été entourée de mystère, le mouvement Maliko (en français, l’affaire du Mali), constitué pour l’occasion par plusieurs organisations de la société civile malienne, a décidé de faire la lumière sur ce dossier, peut-on lire dans  les colonnes de Jeune Afrique. Le 22 février, il a porté plainte contre Jean-Yves Le Drian et son fils, Thomas, auprès du pôle économique et financier de Bamako, alors que les relations du Mali sont particulièrement tendues avec Paris.

«Malversation»

Dans le document de sept pages transmis au doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de la Commune III de Bamako, que Jeune Afrique a pu consulter,  Maliko déclare «porter plainte contre Jean-Yves Le Drian et Thomas Le Drian», pour «complicité de prise illégale d’intérêt et favoritisme». Selon Maliko, «ces malversations ont conduit a porter atteinte aux deniers publics du Mali».

L’association, qui s’est constituée partie civile, dénonce l’irrégularité quant a l’attribution sans appel d’offres de ce marché. «Les procédures et règles instituées par la législation malienne, en particulier le décret n°2015 – 06040 du 25 septembre portant code des marchés publics, ont été allègrement violées a l’occasion de l’attribution du marché susmentionné», poursuit-elle.

Interrogé par Jeune Afrique, le porte-parole de Maliko, Boubacar Paitao, explicite ses accusations : «Depuis le coup d’Etat qui a renversé IBK, Jean-Yves Le Drian ne cesse d’invectiver le pouvoir militaire d’Assimi Goïta, alors qu’il soutient celui du fils d’Idriss Déby Itno au Tchad. Nous voulions comprendre pourquoi il agissait ainsi face au pouvoir malien. C’est alors que nous avons découvert qu’il est a l’origine de la signature d’un contrat frauduleux, obtenu sous l’ancienne présidence.»

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