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Hanoune: “La présidentielle n’est pas une priorité…Banghabrit a raison”

Echoroukonline
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Hanoune: “La présidentielle n’est pas une priorité…Banghabrit a raison”
D.R

La secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune a rappelé que la présidentielle du 18 avril prochain n’est pas une priorité pour elle, en tenant par ailleurs à défendre la ministre de l’Education qui s’attire les foudres de nombreux Algériens après avoir dit clairement que la prière ne s’accomplit pas à l’école.

“Le silence affiché par l’Exécutif face aux attaques que subisse la ministre de l’Education est une preuve que le système est le premier à exploiter la religion à des fins politiciennes”, a indiqué la Sg du PT lors d’une réunion de bureau de wilaya de son parti à Alger.

“La ministre a bel et bien raison. Pour prier, il y a la mosquée et la maison. L’école est un lieu de savoir et d’apprentissage…il ne faut pas mélanger les choses”, a jugé la cheffe de file du PT.

Dans un autre sillage, elle n’a pas caché ses appréhensions quant à une “fraude électorale précoce”. “Certains partis tentent d’ores et déjà à acheter des parrainages”, a-t-elle averti, ajoutant que : ” La fraude a commencé dans la collecte de parrainage, dont des élus locaux intimident et mettent pression sur des élus en dehors de l’alliance présidentielle de signer des parrainages en faveur du président Bouteflika qui n’a même pas annoncé son intention de candidature”.

“L’élection présidentielle n’est pas une priorité pour moi”, a-t-elle tranché, indiquant que son bureau politique se réunira le weekend prochain pour décider de participer ou non à ce scrutin.

Ghoul: “La maladie n’empêche pas le candidat de consensus de se représenter”

Le président de TAJ, Amar Ghoul a affirmé que son parti en compagnie des autres formations de l’alliance s’emploient à entreprendre les dernières retouches pour entamer la campagne électorale en faveur du président Abdelaziz Bouteflika.

Pour le président de TAJ, le président Bouteflika est la seule personnalité jouissant du consensus politique et institutionnel, réfutant la position de l’opposition qui évoque la maladie du président, estimant que la maladie n’empêche guère le fonctionnement des institutions et ne l’empêche pas de se porter candidat.

Interrogé lors d’une conférence de presse animée samedi à Bouira sur la polémique suscitée par la ministre Benghabrit autour de la prière à l’école, Amar Ghoul a préconisé à ce que cette question soit traitée dans un cadre juste, à savoir le gouvernement, soutenant que chaque ministre est responsable de ses dires.

Par ailleurs, il a précisé que le gouvernement est la seule instance habilitée de répondre s’il y a quelque chose qui puisse nuire à l’identité nationale.

Makri: “Ma candidature est identique à celle de Nahnah en 1995”

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri a déclaré samedi que sa candidature à la présidentielle du 18 avril prochain est “identique à celle de Nahnah en 1995”, ajoutant que l’Algérie a perdu un quart de siècle depuis cette date-là (1995).

Le chef de file du MSP a accusé le système d’avoir commis “tous les péchés, entre autres la fraude électorale et l’arrêt du processus électoral” ainsi que “la dilapidation des deniers publics dans des projets gonflés et fictifs”.

Lors d’un meeting populaire tenu à Médéa, il a mis en garde contre la situation économique du pays, en s’appuyant sur des études selon lesquelles “les réserves de change du pays chuteront sous la barre des 30 milliards de dollars en 2023 et que l’Algérie n’aura plus d’hydrocarbures à exporter en 2025. Ce qui contraindrait des milliers d’Algériens à monter à bord d’embarcation et prendre le large au risque de leur vie”.

S’adressant aux tenants du pouvoir, Makri dira: “Nous vous tendons la main pour sauver le pays et coopérer avec vous pour ce but précis car le pire est à venir. Nous disposons de tous les outils susceptibles de sortir le pays de cette situation en dehors de la rente pétrolière”. Par ailleurs, il a profité cette occasion pour expliquer les grandes lignes de son programme électoral en évoquant les volets politique, économique et social.

“La stabilité est tributaire de la quiétude du peuple et sa conviction qu’il y ait un vrai programme et d’être rassuré du départ des figures du régime. A défaut et en cas de statu quo, ces générations risquent alors de perdre patience, ce qui présagerait par conséquent le pire”.

Pour lui, il est impératif “de s’aligner autour de l’initiative du consensus national qui n’a à aucun moment exclu un courant politique d’y adhérer”.

Le FFS renoue avec le boycott

Faute de conditions adéquates, le Front des forces socialistes (FFS) a décidé de boycotter l’élection présidentielle du 18 avril. C’est ce qu’a affirmé Ali Laskri, le porte-parole de l’instance présidentielle du FFS.

Lors d’une rencontre régionale tenue samedi à Sidi Bel Abbès, Ali Laskri a dit qu’”il n’y a pas de volonté politique pour aller vers un changement pacifique”.

Pour lui, “les prochaines élections sont dépourvues de toute crédibilité et verrouillées”, affirmant la décision de trouver des solutions politiques et sereines de sorte à restituer la confiance aux citoyens, notamment aux jeunes qui prennent le large au péril de leur vie.

En outre, Ali Laskri a appelé ces derniers à rester dans le pays et à œuvrer à construire le changement, soulignant  ainsi le manque de crédibilité de l’Assemblée populaire nationale (APN) dont le rôle est réduit, à ses yeux, au vote des lois promulguées par le gouvernement.

Selon lui, les scandales qu’a vécus la chambre Basse du parlement font que celle-ci perdre toute crédibilité à l’échelle nationale et internationale.

Echorouk / Traduit par: Moussa. K.

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