-- -- -- / -- -- --
إدارة الموقع

Kacimi : « Des Groupes Armés Sécurisent La Route Des “Harraga” (Migrants Clandestins) Vers L’Algérie »

Echoroukonline
  • 405
  • 0
Kacimi : « Des Groupes Armés Sécurisent La Route Des “Harraga” (Migrants Clandestins) Vers L’Algérie »

L’Algérie a réaffirmé qu’elle refusait de revoir ses stratégies de lutte contre le phénomène de l’immigration clandestine et les vagues de migrants clandestins qui l’attendent, soulignant le danger qu’elles représentent pour l’état et la sécurité publique, a déclaré le Directeur Central au ministère de l’Intérieur en charge du dossier des migrations, Mr Hassan Kacimi, qui a souligné que l’Algérie ne “ferait aucune concession à ce sujet” afin de sécuriser et de protéger au mieux ses frontières dans le cadre de la lutte soutenue contre l’immigration clandestine.

“L’Algérie n’acceptera aucune négociation dans le domaine de la sécurisation et de la protection de ses frontières dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine et déplore l’arrivée d’un grand nombre de migrants clandestins en provenance de zones de conflit et l’infiltration d’ex terroristes”, a déclaré le responsable du ministère de l’Intérieur.

En réponse à une question sur les immigrés clandestins venant d’Afrique subsaharienne en Algérie ainsi que sur les immigrés arabes provenant de Syrie, du Yémen et de la Palestine, Mr Kacimi a affirmé qu’il s’agissait d’un “phénomène nouveau”, car ces migrants “suivent des routes encadrés par des groupes armés”.

C’est un sujet de préoccupation”, a-t-il déclaré. “Il est nécessaire de trouver un équilibre entre les enjeux sécuritaires et humanitaires dans la lutte contre l’immigration clandestine.”

Se référant à la Conférence internationale pour l’adoption de la Charte mondiale pour une migration sûre et organisée, récemment organisée à Marrakech, au Maroc, Mr Kacimi a déclaré que “cette décennie ne fait pas la distinction entre immigration clandestine et migration légale”, notant que chaque pays doit avoir sa propre stratégie dans ce sens ».

Concernant la question du transfert de souveraineté aux institutions internationales sur des problèmes dont les enjeux relèvent de la sécurité nationale, il a affirmé que l’Algérie a demandé à ce que «le droit de définir les politiques publiques migratoires revienne à l’État concerné». «C’est également à l’État de définir les concepts juridiques de migration régulière et de travail», a-t-il encore affirmé.
Dans le même sens, et dans le but de traiter le phénomène migratoire au cas par cas en évitant toute ambigüité, M. Kacimi a affirmé que’«l’Algérie a également demandé d’établir la distinction entre les migrants économiques et migrants humanitaires, régis par deux cadres juridiques différents».
Lors de la récente adoption du pacte de Marrakech sur les migrations, l’Algérie a fait part de ses réserves concernant certains points du texte final qu’elle juge inappropriés. C’est ce qu’a affirmé le directeur du département des migrations du ministère de l’Intérieur, rappelant la nécessité de traiter le problème à la source.

« À l’image des pays ayant émis des réserves à l’égard du pacte de Marrakech sur les migrations, l’Algérie a également pointé du doigt certaines zones d’ombre dans ce texte qui ne vont pas le sens de ses intérêts vitaux, » a déclaré Mr. Hassan Kacimi.

Concernant la question du transfert de souveraineté aux institutions internationales sur des problèmes dont les enjeux relèvent de la sécurité nationale, il a affirmé que l’Algérie a demandé à ce que «le droit de définir les politiques publiques migratoires revienne à l’État concerné». «C’est également à l’État de définir les concepts juridiques de migration régulière et de travail», a-t-il encore affirmé.
Dans le même sens, et dans le but de traiter le phénomène migratoire au cas par cas en évitant toute ambigüité, M. Kacimi a affirmé que’«l’Algérie a également demandé d’établir la distinction entre les migrants économiques et migrants humanitaires, régis par deux cadres juridiques différents».
Dans ce registre, il a souligné que «ce pacte élude les grands défis liés aux évolutions climatologiques et démographiques et ne prévoit aucune mesure pour le règlement des crises et des conflits dans les espaces sahélo-sahariens, pour stabiliser ces territoires».
Et d’ajouter : « ce pacte ne se focalise pas sur le développement durable et les mécanismes à mettre en place au niveau des pays pourvoyeurs de migration ».
Sur l’épineuse question des “Harraga” en Algérie, Mr Hassan Kacimi a déclaré qu’il s’agissait d’un “dossier douloureux qui nous interpelle, car il y a des souffrances qu’il convient de prendre en charge”, a-t-il déclaré, ajoutant: “Nous avons criminalisé ce phénomène , mais cette criminalisation a été vaine … Nous devons penser à d’autres solutions pour résoudre ce problème” , soulignant que “les pouvoirs publics ont utilisé des moyens importants pour trouver des solutions permettant d’assurer la véritable réinsertion sociale de ces jeunes désemparés”.

Il a en outre révélé que les Algériens “représentent moins de 1% des immigrants clandestins arrivant en Italie”, profitant de cette occasion pour dénoncer vivement les “réseaux criminels qui réglementent ces opérations d’immigration clandestine”.

Ajoutez un Commentaire

Tous les champs sont obligatoires et votre e-mail ne sera pas publié. Veuillez respecter la politique de confidentialité.

Votre commentaire a été envoyé pour examen, il sera publié après approbation!
Commentaires
0
Pardon! Il n'y a pas de contenu a afficher!