La fête du 19 mars rallume la “haine” des harkis et pieds-noirs

L’extrême-droite en France et les nostalgiques de l’Algérie française ont saisi la Fête du 19 mars 1962 pour renouer avec leurs discours plein de haine envers les Algériens, refusant obstinément de parle de la “Guerre” d’Algérie.

Pieds noirs et harkis ont en effet profité de cette date considérée, en France depuis 2012, comme la “Journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie”, correspondant avec le cessez-le-feu et les accords d’Evian, pour rappeler ce qu’ils qualifient de crimes, dont les “harkis” étaient ,à leur yeux, victimes au lendemain du 19 mars 1962, sans pour autant citer les crimes perpétrés par l’Organisation de l’armée secrète (OAS).

Il est utile de souligner que les crimes orchestrés par l’Organisation, après le cessez-le-feu,  n’ont pas distingué entre Algériens et Français. Des officiers supérieurs de l’armée coloniale s’opposant farouchement à l’indépendance de l’Algérie font, en effet, partie de cette organisation criminelle.

Alors que de nombreux Français et l’ensemble des Algériens voient en cette date du 19 mars 1962 le début de la fin de l’ère coloniale, des pieds noirs et harkis insistent quant à eux à prétendre qu’elle constitue le commencement d’”une série de massacres visant les civils abandonnés par l’Etat français”.

Parallèlement aux préparatifs engagés lundi par les autorités locales de la ville de Valbonne, au sud est de la France, en prévision de la commémoration du 6^e anniversaire de la décision de l’ancien président français, François Hollande en faveur de la célébration du 19 mars, des pieds noirs et harkis ont organisé des manifestations en guise de contestation contre la reconnaissance de cette date, prélude à l’indépendance de l’Algérie et au recouvrement de la souveraineté nationale.

Rappelons que le débat autour de cette date (19 mars) remonte à plusieurs années, avant que le président socialiste, François Hollande ne finisse par la proclamer “Journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie”.

Traduit par: Moussa. K.