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Labatcha: «La Centrale syndicale ne soutiendra aucun candidat»

Echoroukonline
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Labatcha: «La Centrale syndicale ne soutiendra aucun candidat»
Echoroukonline
Salim Labatcha, secrétaire général de l'UGTA

Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha a affirmé mercredi, à Oran, que son organisation ne prendra pas parti pour un candidat lors de la prochaine présidentielle.

«Nous en tant que direction de l’UGTA, nous appelons à participer aux élections. Nous avons donné nos arguments à partir du respect des convictions des travailleurs, de leur militantisme et leurs appartenances politiques», a souligné le Sg de l’UGTA.

 «Nous ne pouvons revenir en arrière, présenter un candidat donné et lire un communiqué de soutien en sa faveur», a-t-il insisté en faisant allusion à son prédécesseur Abdelmadjid Sidi Saïd qui était un des fervents partisans du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Selon Salim Labatcha, l’UGTA ne soutiendra aucun des candidats à la présidentielle car ils sont tous des Algériens et qu’il faut qu’il y ait une compétition loyale entre les prétendant et que le gagnant soit le bienvenu.

Par ailleurs, Labatcha a tiré à boulets rouges sur le gouvernement Bedoui, en rejetant ouvertement les propositions de révision de certaines lois par le pouvoir exécutif, entre autre la loi 90/14 relative aux modalités d’exercice du droit syndical.

Pour lui, il est inapproprié de procéder à la révision de cette loi, du moins dans la conjoncture actuelle. « La suppression de la condition de la nationalité algérienne d’origine est réfutée. Nous ne laisserons pas des étrangers fonder des syndicats tant que les multinationales exerçant en Algérie refusent aux employés algériens de se structurer au sein des syndicats », a-t-il fulminé.

En outre, l’interlocuteur s’est opposé à la proposition du gouvernement au sujet de l’âge légal de départ à la retraite fixé à 60 ans, tout comme celle portant réduction du taux de pension à la retraite qui devrait passer de 80 à 60%.

« Certes, le CNR est en difficulté mais il faut d’une nouvelle ère. Les riches doivent désormais payer des impôts. Nous sollicitons aujourd’hui l’Exécutif à faire en sorte que le paiement d’impôts soit opéré de manière équitable et ne soit pas imposé exclusivement au simple employé », a-t-il soutenu, plaidant par ailleurs à ce que « les caisses du Trésor public soient renflouées à travers l’obligation des riches de s’acquitter de leurs impôts et la résolution du problème du marché parallèle ».

Au volet économique, le conférencier a dressé un tableau noir sur la situation qui est très difficile et critique accentuée par l’érosion du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l’effritement des réserves de change auquel s’ajoute la hausse du taux de chômage qui dépasse les 11%.

Sid-Ahmed Benatia / Traduit par: Moussa. K.

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