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Ils réclament l’arrestation des bandes et la récupération de l’argent volé!

Les Algériens d’une seule voix: “Non aux élections du 4 juillet”

Echoroukonline
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Les Algériens d’une seule voix: “Non aux élections du 4 juillet”
Djaâfar Saada
La 14e manif populaire

Déterminés, les Algériens sortent dans la rue pour le 14e vendredi consécutif et le 2e vendredi depuis le début le début du mois sacré pour réitérer leurs revendications en usant les mêmes slogans réclamant à la fois le départ de toutes les figues du système “bouteflikien”, d’aller vers une vraie transition démocratique tout en rejetant les élections du 4 juillet prochain.

A Alger comme dans toutes les wilayas du pays, des milliers voire des millions d’Algériens continuent de manifester pacifiquement pour un changement radical du système et l’édification d’une Algérie nouvelle et plurielle, la construction d’un Etat de droit et la traduction des corrupteurs et des corrompus devant les tribunaux et la récupération des biens et de l’argent pillés durant ces vingt dernières années.

4 juillet…il y aura des marches

Les manifestants sont unanimes, à travers l’ensemble du territoire national, à rejeter la feuille de route présentée par l’actuel chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, notamment celle consistant à aller vers des élections présidentielles le 4 juillet prochain.

“Non aux élections présidentielles”, “Le 4 juillet prochain…il y aura des marches”, “Makanch intikhabat, ya El Issabat” (Pas d’élections, espèces de bandes), tels sont les slogans scandés par les manifestants ayant sillonné les rues de la capitale, sachant que l’accès aux marches de la Grande-Poste a été fermé.

“Celui qui a truqué 4 mandats ne se repentira pas le 4 juillet”, peut-on lire sur une imposante pancarte brandie à la Grande-Poste en guise de l’absence des conditions adéquates pour une élection transparente, ajoutant que les artisans de la fraude sont toujours là pour truquer les élections.

Prenez les marches et rejoignez la issaba

Les manifestants ont dénoncé la répression exercée par les forces anti-émeute et l’arrestation des dizaines de manifestants à Alger. “Yali laâar, Yali laâar, policier wella haggar” (Quelle honte, le policier est devenu méprisant), ont-ils scandé, tout en usant de l’ironie après la fermeture de l’accès menant aux marches de la Grande-Poste “Prenez les marches, et rejoignez la issaba (bande)”.

Force est de constater que le 14e vendredi de manif a été marquée par une omniprésente de la gente féminine qui a une fois de plus tenu à être de l’avant et appuyer les hommes jusqu’à la satisfaction de toutes revendications exprimées depuis trois mois.

Notons également que les femmes-policières ont été déployées en grand nombre à Alger.

Arrêtez les bandes, continuez les enquêtes

Au sortir des mosquées après la prière de vendredi, des milliers de fidèles ont parcouru les rues Hassiba Ben Bouali, Larbi Ben M’hidi, Mustapha Benboulaid, Didouche Mourad pour se rendre à la Place des Martyrs en passant par l’avenu Zighout Youcef où siège l’un des 3B contestés, en l’occurrence Mouad Bouchareb, président de l’APN.

Hommes, femmes, enfants ont tous tenu à exiger le départ des résidus du régime, l’arrestation des corrompus et la récupération de l’argent et des biens volés.

“Arrêtez les bandes, continuez les enquêtes, mettez sous scellée les biens mal acquis et récupérez l’argent et les biens volés”, ont scandé les manifestants ayant exprimé leur détermination de continuer à marcher. “Déterminés, déterminés…nous n’allons pas nous taire”, “Pas d’élections espèce de gangs”, ce sont les slogans ayant retenti le long des rues et artères de la capitale.

Pour l’application des articles 7 et 8

Nombreux sont les manifestants ayant exprimé leur indignation quant au maintien des 3B, Bensalah, Bedoui et Bouchareb et la non-application des articles 7 et 8 de la Constitution, pourtant prônés pour appuyer l’article 102 portant la vacance de la présidence de la République.

“Hagarine, Hagarine…” (Méprisants, méprisants…), “Benboulaid, Benboulaid…hagrouna ashab Saïd” (Benboulaid, Benboulaid…Les partisans de Saïd nous méprisent), “Djeich, Chaâb khawa khawa”, ont crié également des manifestants qui ne lâchent pas de prise.

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