Les Algériens ont dépensé 100 milliards en demandes de visas

Le nombre de visas valables sur l’espace Schengen octroyés par la France aux Algériens a fortement baissé en 2019 comparativement à 2019.

Plus 100 milliards de centimes de dinars en frais de demandes de visa Schengen, ont été dépensé par les Algériens pendant la période allant du début janvier au 31 juillet 2019, c’est ce qu’a affirmé un rapport de l’Union européenne.

Ledit rapport récemment rendu public dévoile notamment que le taux de refus a augmenté de 28 % pendant le premier semestre par rapport à la même période l’année précédente.

Echorouk a appris d’un responsable de l’Union européenne, que notre pays  est classé premier de la région MENA en demandes de visas Schengen, au cours des 5 dernières années.

La France, quant à elle est classée première par rapport aux sommes reçues pour les frais de demande de visas et les demandes refusées sans remboursement. L’Union européenne a délivré 250 000 visas courts et long terme pour les Algériens pendant le premier semestre de l’année, informe le responsable de l’Union européenne.

La France arrive en tête du classement avec 50 000 visas délivrés. Il faut signaler que les consulats de France reçoivent en moyenne 1 500 demandes de visa par jours.

En 2015, en réponse à la crise migratoire qui a touché l’Europe en général et l’espace Schengen en particulier, la France a durci ses conditions d’octroi de visas, sans pour autant viser un pays en particulier, a déclaré le 19 novembre 2018 Marc Sédille, consul général de France en Algérie, dans un entretien accordé au site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA).

Tout en soulignant que les nouvelles dispositions avaient été prises conjointement avec tous les pays de l’espace Schengen dans le but de renforcer le contrôle aux frontières et ce en imposant une liste commune de justificatifs pour la demande de visa, le consul général de France à Alger a déclaré que «tout ce qui a pu être mis en place précédemment, tous les dispositifs qui prévoyaient des assouplissements ont été balayés par ce renforcement du contrôle aux frontières extérieures, par ce renforcement du contrôle sur la délivrance des visas et par cette harmonisation de la politique des pays Schengen». «C’est une mesure globale déployée partout», a-t-il conclu.

Rachel Hamdi