Les hommes d’affaires “marginalisés” par la issaba de retour

Le nouveau visage du monde des affaires en Algérie se dessine dès lors que Abdelmadjid Tebboune est élu à la tête de la magistrature suprême, lui qui a d’ailleurs déclaré qu’«il n’était point contre les hommes d’affaires intègres, mais contre les voleurs».

Cela devrait se concrétiser par le retour de ceux qui ont subi toutes formes de marginalisation, du mépris, de l’injustice des «membres de la bande» sous le règne du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Echorouk a appris de certaines sources de l’entourage des hommes d’affaires que la prochaine étape marquera un retour des hommes d’affaires sur le devant de la scène économique, eux qui sont présentés comme victimes de la bande.

En effet, nombreux sont ceux qui réclament que justice leur soit faite, c’est le cas de Abdelhamid Achaibou, doyen des concessionnaires d’automobiles, qui s’est constitué partie civile dans l’affaire de montage de véhicules, Hadj Abderrahmane, concessionnaire lui-aussi de la marque allemande «Mercedes» qui ont demandé d’être entendus par le ministère de l’Industrie et des Mines.

Idem pour Mourad Hadj Saïd,  défini jadis comme pionnier des panneaux publicitaires, tout comme le groupe “Cevital”, premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie, dont le gel de ses projets vient d’être levé.

Selon les mêmes sources, des enquêtes seront diligentées sur des hommes d’affaires proches de l’ancien président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, condamné, rappelons-le, à 10 ans de réclusion ferme pour son implication dans des affaires de corruption, ainsi que ceux impliqués dans le financement des campagnes électorale de certains candidats à la présidentielle du 12 décembre 2019.

Imène Kimouche / Traduit par: Moussa. K.