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Les Magistrats refusent de superviser les élections présidentielles

الشروق أونلاين
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Les Magistrats refusent de superviser les élections présidentielles

Le maillon de plus important de l’organisation des scrutins en Algérie,les Magistrats ont annoncé ce samedi 13 avril qu’ils allaient boycotter la supervision de l’élection présidentielle du 4 juillet, en soutien au mouvement de contestation.

Plus d’une centaine de magistrats ont manifesté devant le ministère de la Justice à Alger samedi. Ils ont ainsi répondu à l’appel du Club des magistrats, une organisation en cours de constitution qui se présente comme l’organe regroupant la majorité des juges en rupture de ban avec le Syndicat national des magistrats (SNM), proche du pouvoir.

«Nous, membres du Club des magistrats algériens, avons décidé irrémédiablement de boycotter la supervision des élections présidentielles du 4 juillet 2019 », dévoile le porte-parole du club.

«Nous sommes persuadés que le juge est le fils du peuple et son serviteur, qu’il juge en son nom et pour lui et en réponse aux revendications populaires ». De ce fait, les magistrats, refusent de faire un faux témoignage pour des élections dont les résultats sont connus d’avance», a-t-il ajouté.

Le Club des magistrats compte des représentants dans toutes les cours de justice et les tribunaux du pays, selon maître Merzoug, qui n’a pas donné de chiffres exacts. Les manifestants ont proclamé leur attachement à l’« indépendance de la justice», malmenée depuis des années, selon eux, par un pouvoir dont la rue réclame le départ depuis le début des manifestations le 22 février.

«Chaque vendredi, le peuple réitère son rejet des propositions du pouvoir. Ces manifestations sont un référendum en faveur d’une transition pilotée par des personnalités consensuelles», a estimé Nourredine Benissad, un des ténors du barreau d’Alger et défenseur des droits de l’homme.

«Il n’est pas aisé d’être magistrat en Algérie et de boycotter la supervision des élections», a souligné de son côté l’avocat et militant Mustapha Bouchachi. «Par le passé, le pouvoir a utilisé les magistrats comme alibi pour imposer ses candidats par la fraude électorale».

Rachel Hamdi

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