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Macron réunit les chefs d’Etat du Sahel pour “relégitimiser” la présence militaire française dans la région

Echoroukonline
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Macron réunit les chefs d’Etat du Sahel pour “relégitimiser” la présence militaire française dans la région
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Emmanuel Macron

Le président français, Emmanuel Macron a invité les chef d’Etat du G5 Sahel à une réunion lundi, à Pau, au sud-ouest de la France afin de rélégitimiser la présence de ses troupes dans la région, tout en exhortant ses alliés européens à agir de la sorte de manière à faire face à la multiplication des attaques dans la région.

Devraient prendre part à ce sommet, les chefs d’Etat du Tchad, du Niger, du Burkina Faso, du Mali et de la Mauritanie, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki et le président du Conseil européen, Charles Michel.

En effet, une hostilité vers la France semble monter d’un cran notamment où Mali où environ un millier de personne avaient manifesté à Bamako et exigé le départ des forces françaises et étrangères.

Les autorités françaises veulent obtenir – à travers ce sommet de Pau- une déclaration commune des cinq pays qui soulignera que la France agit à la demande de ses dirigeants afin de “relégitimiser” sa présence, a expliqué l’Elysée, qui dénonce un “narratif anti-français.

A ce propos, la ministre françaixes des Armée, Florence Parly, avait annoncé samedi qu’ «Il faut tout d’abord obtenir des responsables politiques une position nette sur ce qu’ils souhaitent ou pas».

En lançant cette initiative surprise perçue comme une convocation par les cinq dirigeants, en l’occurrence -Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (Mauritanie), Mahamadou Issoufou (Niger) et Idriss Déby Itno (Tchad)-, le président français  avait d’ailleurs averti qu’il mettrait toutes les options sur la table, y compris celle d’un retrait ou d’une décrue de Barkhane. Emmanuel Macron avait fini en revanche par reporter d’un mois ce sommet après l’attaque meurtrière du camp nigérien d’Inates (71 morts), la plus sanglante depuis 2015.

Force est de rappeler que ce sommet se tient au lendemain de l’annonce des pires pertes subies par l’armée nigérienne, jeudi, dans une attaque dans le camp de Chinégodar, près du Mali qui a provoqué la mort de 89 soldats.

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