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Makri: “Le MSP n’est pas visé par les propos de Gaïd Salah”

Echoroukonline
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Makri: “Le MSP n’est pas visé par les propos de Gaïd Salah”
D.R
Abderrazak Makri, président du MSP

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri s’est dit satisfait des déclarations du chef de corps de l’Armée, Ahmed Gaïd Salah, quant à l’engagement de l’institution militaire à ses missions définies dans la Constitution, niant que son parti soit visés par ces propos.

Le patron a réitéré vendredi devant les membres du conseil consultatif (majlis echoura) de son parti l’attachement de son parti à l’initiative du consensus national, affirmant n’avoir aucunement derrière cette démarche une intention de retourner au sein du gouvernement : “Nous n’avons pas lancé cette initiative pour revenir au gouvernement”, ajoutant que “le dernier congrès du Mouvement s’est prononcé là-dessus et le parti ne monte pas dans un train dont il ignore la destination”.

Par ailleurs, Makri est revenu sur les propos du chef d’état-major de l’armée, vice-ministre de la Défense nationale, qui ont défrayé la chronique, exprimant ainsi sa satisfaction, notamment dans le chapitre où Gaïd Salah a dit clairement que l’ère des interventions est révolue: “Nous soutenons cette orientation et nous souhaitons qu’elle soit sur une même longueur  entre tous les Algériens”.

“Nous sommes conscients que la nouvelle génération a tendance au professionnalisme, et je serais si content si on m’avait félicité personnellement et me souhaiter bon courage à l’issue du congrès de notre parti” et “j’aurais aimé que les félicitations ne se limitent pas à certains chefs de partis”.

“Les propos de Gaïd Salah ne nous concernent pas car nous n’avons pas échoué de réaliser le développement et nous n’avons d’ailleurs pas pris le pouvoir”, a fait savoir le chef de file du MSP, avant d’enchaîner: “Je n’ai pas d’entreprises et je ne cherche pas des marchés…Tout le monde sait pertinemment que nous ne courons pas derrière nos propres intérêts !”

En outre, il a réitéré que sa famille politique tienne à l’initiative du consensus national qui, à ses yeux, ” n’aboutira pas  si l’institution militaire ne se porte pas garante”, estimant que ce constat “émane de la réalité et des expériences du parti”.

Par ailleurs, il a dit que le parti compte désormais impliquer la société civile dans son projet après avoir, rappelons-le, consulté la classe politique.

Asma Bahlouli / Traduit par: Moussa. K.

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