Makri refuse la tenue des présidentielles avant la révision de la Constitution

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri a affirmé, mercredi, que son parti «ne présentera aucun candidat à la présidentielle et ne soutiendra aucun prétendant au scrutin», affirmant l’attachement du Mouvement au «consensus entre Algériens».

Makri a expliqué, lors d’une conférence de presse autour des deux projets de loi de finance et sur les hydrocarbures tenue au siège, que sa formation tienne à ce que les Algériens parviennent à un «consensus» à travers la formation d’un «gouvernement de consensus ouvert aux différents partis et syndicats», qui débouchera sur la tenue des élections démocratiques qui concrétisent la volonté populaire.

 A ce propos, le chef de file du MSP a dit clairement que son parti était «défavorable à la tenue des élections présidentielles avant la révision de la Constitution et de la loi électorale», estimant que l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) n’a pas «résolu les problèmes essentiels» qui étaient à l’origine de la fraude électorale, entre autres «le corps électoral et la question de surveillance au niveau des bureaux de vote».

Pour lui, l’annonce de candidature des figures appartenant à l’ancien système aux élections du 12 décembre n’est autre qu’une «tentative du régime de se régénérer».

Quant aux projets de loi de finances et sur les hydrocarbures – qui ont suscité une polémique- à la veille de leur présentant devant les députés, Makri a soutenu qu’il était primordial d’ «engager un débat national autour de la politique énergétique du pays», affirmant que «la loi sur les hydrocarbures est déterminante pour l’avenir du pays».