Messahel “détecte” la position serbe vis-à-vis de la question sahraouie

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a entamé vendredi une tournée dans nombre de pays des Balkans, entre autres la Bulgarie, la Serbie et la Croatie.

Le chef de la diplomatie algérienne a effectué vendredi la première escale de son périple à Sofia (Bulgarie), où il a exprimé à son homologue bulgare la volonté de l’Algérie quant à “la relance du dialogue politique et du partenariat économique entre les deux pays”, a souligné un communiqué du MAE. Notons que la Bulgarie assure depuis janvier dernier la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pour une période de six mois.

Ce qui permet ainsi aux deux pays d’aborder les relations entre l’Algérie et Bruxelles, sachant que des accords pour le renforcement de la coopération entre Alger et Sofia devraient être signés au cours de cette visite.

En outre, Messahel est attendu ce samedi en Serbie. Il sera question d’évoquer avec les officiels serbes des questions régionales et internationales ainsi que les voies et moyens de consolider la coopération économique, commerciale, scientifique et technique entre les deux pays. Et c’en prévision de la tenue de la 21^e session de la Commission mixte bilatérale.

Le MAE se rendra enfin en Croatie où il s’entretiendra avec ses homologues croates sur nombre de dossiers ayant trait à l’économie, au commerce et à la culture.

Il y a lieu de noter que la tournée du chef de la diplomatie dans les pays des Balkans intervient à une semaine du déplacement du vice-premier ministre et ministre serbe des affaires étrangères, Ivica Dacic. Un périple au cours duquel la Serbie a manifesté une position inédite vis-à-vis des questions qui intéressent la partie algérienne.

Le responsable serbe aurait salué “l’approche marocaine à l’égard de la question sahraouie”, à en croire les propos qui lui sont attribués. Autrement dit, Belgrade aurait rejoint Rabat au sujet de sa conception de la solution à cette crise, à savoir l’autonomie, option rejetée par les Sahraouis et par autant d’organisations et instances régionales, continentales et internationales.

En tout cas, aucune source officielle n’a confirmé ces propos.

Traduit par: Moussa. K.