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La classe politique réagit à l’appel au dialogue lancé par Gaïd Salah

Nous sommes prêts pour le dialogue…mais sans les 3B!

Echoroukonline
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Nous sommes prêts pour le dialogue…mais sans les 3B!

Des partis politiques estiment que le dialogue auquel a appelé le Chef d’état –major de l’Armée n’aura aucun sens s’il n’émane pas de vraies réformes politiques susceptibles de garantir la transparence des prochaines élections.
Certaines formations ont mis comme condition l’implication de l’institution militaire dans les assises de dialogue, au pire de déléguer des civils pour présider le dialogue mais à condition qu’ils n’appartiennent pas aux résidus de l’ancien régime décrié par le peuple.
A ce titre, Abdallah Djaballah, président du Front de justice et du développement (FJD) a insisté à ce que ce dialogue avec la classe politique sois placé sous l’égide de l’institution militaire ou de déléguer des civils qui doivent acceptés par le peuple, tout en écartant les résidus de l’ancien régime. Pour Djaballah, cette option est à même d’assurer le succès du dialogue et de réaliser les revendications exprimées pacifiquement par le peuple.
De l’avis du chef de file du FJD, la solution à la situation que vit le pays passe inéluctablement par l’application de l’article 7 de la Constitution, soulignant que son parti avait déjà proposé cet article pour garantir un dialogue sincère. “Nous avions déjà proposé de mettre en place un conseil présidentiel et une instance de surveillance des élections que nous considérons comme une option constitutionnelle pour appliquer l’article 7”, a-t-il précisé.
Pour sa part, Abou Elfadl Baâdji du FLN a estimé que les déclarations de Gaïd Salah étaient à la fois logiques et rationnelles car, à ses yeux, pour aller vers des élections qui satisfassent toutes les parties, il va falloir nouer un dialogue avec toute la classe politique d’autant plus qu’une minorité veut imposer sa vision, celle d’une transition démocratique et d’une assemblée constituante.
Pour lui, le peuple veut d’un changement et pas de l’effondrement de l’Etat, ajoutant par là même qu’un dialogue inclusif devrait déboucher sur l’installation d’une instance nationale indépendante de surveillance des élections qui va chapeauter le processus électoral en vue de jeter les bases d’une nouvelle étape où le peuple aura son mot à dire.
De son côté, Nasser Hamdadouche du MSP a estimé qu’un tel dialogue n’aura aucun sens si ses aboutissants sont un résultat de vraies réformes politiques et des mécanismes effectifs qui puissent garantir une élection transparente.
Pour ce faire, Hamdadouche a soutenu que seule une instance nationale indépendante est en mesure de garantir la transparence du scrutin.
Selon lui, tout dialogue conduit par les mêmes figures sera voué à l’échec, d’où il fallait recourir à des solutions politiques pour accompagner la solution constitutionnelle, en destituant les 3B et de choisir une personnalité nationale à la place de “Bensalah” pour conduire ce dialogue.

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