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Le partenariat avec le Français remis en cause en Algérie

Perte “historique” pour Renault

Echoroukonline
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Perte “historique” pour Renault
D.R

Le constructeur automobile français “Renault” a annoncé ce vendredi une perte nette de près de huit milliards d’euros en 2020. Un bilan d’autant plus mauvais que de nombreux concurrents ont, malgré la crise, engrangé de solides bénéfices lors du dernier exercice.

Une addition des plus salées. Renault, déjà fragilisé avant la crise du coronavirus, a enregistré une perte nette de près de 8 milliards d’euros en 2020, ont rapporté des médias français. Si le résultat du second semestre semble encourageant (“seulement” 660 millions de pertes, contre 7,3 milliards au premier semestre), le géant français est sans aucun doute l’un des acteurs qui a le plus souffert sur le marché de l’automobile lors de l’année écoulée. Les ventes ont ainsi plongé de 21,3% par rapport à 2019, avec moins de trois millions de véhicules vendus. Le groupe au losange n’a pas non plus été aidé par les performances de Nissan puisque le déficit de son partenaire japonais pèse 4,9 de ses presque 8 milliards d’euros de pertes.

Malgré tout, les motifs d’optimisme existent pour la firme qui a engagé un plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros sur trois ans. Ils sont réels et les résultats d’un second semestre “encourageant” sont là pour le prouver. “Nous avons confiance dans la capacité de redressement de Renault”, a d’ailleurs indiqué ce vendredi le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire. Même si certains ont mieux résisté, le marché automobile dans son ensemble (-14% par rapport à 2019) a subi de plein fouet la crise du coronavirus. «Il s’agit de la pire crise qui ait jamais touché l’industrie automobile», estime même Eric-Mark Huitema, directeur général de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA).

Tebboune critique l’usine Renault

En Algérie, le partenariat avec le constructeur automobile français “Renault” n’a visiblement pas atteint les résultats escomptés dans la mesure où les autorités publiques ont non seulement voulu couvrir la demande locale en voitures de cette marque, mais de se projeter sur l’exportation vers l’Afrique.

D’ailleurs, le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune n’a pas manqué dans une interview accordé au Figaro, quelques semaines après son arrivée au pouvoir, de critiquer la firme française installée à Oued Tlélat dans la wilaya d’Oran.

«L’usine Renault qui est ici n’a rien à voir avec celle qui est installée au Maroc. Comment créer des emplois alors qu’il n’y a aucune intégration, aucune sous-traitance?», s’est-il interrogé, avant d’annoncer la fin des importations des kits destinés aux usines de montage de véhicules.

«Nous allons par exemple arrêter l’importation de kits automobiles», a annoncé le président de la République.

«L’Algérie est vue par ses partenaires comme un grand marché de consommation. Nos maux viennent de l’importation effrénée, génératrice de surfacturation, une des sources de la corruption favorisée par de nombreux pays européens où se faisait la bancarisation, la surfacturation, les investissements de l’argent transféré illicitement. Cela a tué la production nationale. » a-t-il fait remarquer.

Compte tenu des scandales et des malversations ayant éclaboussé le marché d’automobile en Algérie [montage], dont plusieurs concessionnaires sont derrières les barreaux, les pouvoirs publics ont décidé de remettre tout à plat.

Voici quelques jours, le ministère de l’Industrie a annoncé la remise d’agréments à sept (7) concessionnaires qui pourront se lancer dans l’importation des véhicules neufs.

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