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Il insiste sur une révision globale du système de santé

Pr Bekat Berkani met en garde: «La pandémie n’est pas derrière nous»

Echoroukonline
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Pr Bekat Berkani met en garde: «La pandémie n’est pas derrière nous»
D.R
Pr Bekat Berkani

Le professeur Mohamed Bekat Berkani a appelé lundi à faire preuve de vigilance et ne pas considérer que la crise sanitaire  causée par le coronavirus (Covid-19)  est « derrière nous ».

S’exprimant au micro de la chaîne III, le Pr Bekat est revenu sur les mesures de confinement partiel décidées par les autorités du pays, en estimant qu’il était nécessaire de les prendre compte tenu de la situation de « détresse » des concitoyens confrontés à des difficultés économiques « sous conditions de gestes barrières contre cette crise sanitaire toujours patente ».

Pour le membre de la Commission de suivi de l’évolution de ma la pandémie de Coronavirus, « personne ne possède le bon “mode d’emploi” pour assurer la réussite d’un déconfinement sécurisé et éviter, ainsi, une nouvelle vague de la maladie plus meurtrière que la précédente ».

 « Les citoyens doivent se faire à l’idée que la pandémie n’est pas derrière nous », a-t-il insisté, ajoutant que « des décès de personnes affectées continuent à être constatés ».

S’agissant de la conduite des citoyens vis-à-vis de cette épidémie, l’hôte de l’émission « l’Invité de la rédaction » a fait savoir qu’il en existe beaucoup qui ne s’équipent pas de masque de protection, non sans juger « irresponsable » l’attitude de ceux qui se bousculent devant les magasins.

Questionné sur une éventuelle reprise des cours dans les jours à venir, Pr Bekat Berkani a estimé qu’il n’était pas une bonne idée, en proposant en revanche une réouverture des écoles en septembre et ce ,soutient-il, pour la sécurité des enfants et  leur entourage.

Par ailleurs, il a mis l’accent sur la nécessité de sauver le bon déroulement des examens de fin d’année pour les cycles supérieurs « gage de la continuité des études ».

Le Pr Bekat Berkani a préconisé de revoir globalement « notre système de santé agonisant », rappelant que la crise sanitaire a entraîné, à ses yeux, « une panique considérable » en raison de « l’état déplorable de nos hôpitaux ».

En outre, il a jugé qu’il était impératif de revoir fondamentalement les mécanismes de fonctionnement du système de santé publique en le dotant notamment des personnels humains qualifiés et de matériels de soins performants.

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