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Présidentielle 2019…un débat reporté sine die!

محمد مسلم
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Présidentielle 2019…un débat reporté sine die!
D.R
Bureau de vote

Alors que l’élection présidentielle approche à grands pas, un grand flou persiste sur l’identité d’éventuels prétendants à la magistrature suprême.

De l’avis des observateurs, ce flou s’explique par le climat tendu sur la scène politique, ce qui pourrait éventuellement remettre en cause la crédibilité de cette échéance d’envergure.

A une année de ce rendez-vous électoral, ni les partis politiques ni les personnalités nationales n’ont exprimé leur position vis-à-vis de l’élection d’avril 2019.

Tout le monde semble attendre que les nuages qui planent sur le pays se dissipent pour y voir plus clair.

En effet, ce qui se dit ces dernières semaines n’est ,en fait, que d’initiatives lancées par certaines parties ayant visiblement voulu donner une certaine animation à la scène politique qui semble être en état de stagnation. La première en date fut celle lancée par Jil jadid à l’occasion du 7e anniversaire de sa fondation, puis celle donnant l’avocat et le député démissionnaire, Me Mustapha Bouchachi comme éventuel candidat à la prochaine présidentielle.

De toute évidence, de tels scénarios mis en œuvre par certaines parties répondent en vérité à des calculs politiciens. Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès n’est pas des moindres, lui qui a, faut-il le rappeler, interdit aux militants de son parti de parler du 5e mandat du président Bouteflika. D’ailleurs, tout manquement à cette “règle” -instaurée par Ould Abbès- exposera son auteur à une comparution devant le conseil de discipline. C’est le cas du député de Annaba, Bahaeddine Tlaiba.

Pour ceux qui connaissent les rouages du pouvoir, tous les projeteurs seraient braqués sur le président de la République, dont l’annonce de sa candidature ou non devrait à coup sûr faire dissiper un épais brouillard.

Faire persister le flou,  est de l’avis des observateurs, pousser les prétendants potentiels à reculer, dont la plupart d’entre eux pour ne pas dire tous craignent d’affronter le président Bouteflika, étant conscients de la rude concurrence et d’inexistence des moindres chances de l’emporter.

Dans les pays réputés pour leur démocratie, les élections présidentielles sont souvent précédées par des débats animés et enrichis à une année du jour “J”, comme c’est le cas aux États-Unis et à un degré moins en France.

En vérité, tout commence par des élections primaires pour choisir le candidat de chaque parti avant de se lancer dans la course pour la magistrature suprême.

Force est de rappeler que le président Bouteflika préférait plutôt annoncer sa candidature dans les tout derniers mois précédant l’échéance électorale. Un temps que les prétendants jugent très réduit dans la mesure où ils ne pourraient pas drainer les foules et ne disposeraient d’une importante marge de manœuvre.

Excepté ceux que le pouvoir considère comme étant des lièvres, eux qui font simplement de la figuration.

Traduit par: Moussa. K.

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