Quel avenir et quel rôle pour les partis de l’alliance?

Les partis dits de l’”Alliance présidentielle” semblent plus que jamais ciblés par de plus en plus de politiques et d’activistes qui réclament leur dissolution pour être une des parties ayant été à l’origine des crises qui frappent le pays de plein fouet deux décennies durant.

En effet, les quatre formations qui se sont constituées en comité de soutien à l’ancien président de la République poussé à la démission et de son programme, en l’occurrence le FLN, le RND, TAJ et le MPA ont été accusées d’avoir soutenu le 5^e mandat de Bouteflika et d’avoir appuyé et défendu les projets du pouvoir.

Force est de rappeler que les manifestants ont exigé ,au premier jour de la manif populaire qui a fasciné le monde entier le 22 février, outre l’empêchement de la reconduction de Bouteflika pour un 5^e mandat, la dissolution des ces partis politiques, la traduction des personnalités impliquées dans la corruption devant les tribunaux, sachant que les leaders de ces formations y sont impliqués  et sont aujourd’hui derrière les barreaux à la prison de El Harrach.

En vérité, ceux qui se croyaient intouchables il y a peu, croupissent désormais en prison, à l’image notamment de Ahmed Ouyahia (RND), Djamel Ould Abbès (FLN), Amara Benyounès (MPA) et Amar Ghoul (TAJ).

Au lendemain de l’incarcération de leurs dirigeants respectifs, les militants ont fini par élire de nouvelles directions à la tête du parti dans l’espoir de sauver ce qu’il reste à sauver.

Parmi les personnalités qui ont plaidé pour la dissolution de ces partis, Me Aït Larbi pour qui ces derniers constituent aujourd’hui une contre-révolution et un obstacle empêchant le Hirak d’atteindre ses objectifs.

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.