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Reconnaissance de l’assassinat d’Ali Boumendjel: Alger réagit!

Echoroukonline
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Reconnaissance de l’assassinat d’Ali Boumendjel: Alger réagit!

L’Algérie s’est déclarée « satisfaite » de l’annonce faite par le président français, Emmanuel Macron, ayant reconnu, ce mardi, la responsabilité de la France dans l’assassinat de l’avocat Ali Boumendjel en 1957.

Un geste d’apaisement, selon la télévision algérienne concrétisant la doctrine de bonnes intentions et d’une réelle volonté d’intensifier le dialogue dans l’affaire de la réconciliation mémorielle entre Paris et Alger .

C’est une nouvelle étape dans le long chemin vers une réconciliation mémorielle entre Paris et Alger.

Ce geste symbolique n’est d’ailleurs pas un acte isolé” promet le président Emmanuel Macron dans un communiqué. « Aucun crime, aucune atrocité commise par quiconque pendant la guerre d’Algérie ne peut être excusé ni occulté ».

Macron reconnaît… Ali Boumendjel a été “torturé” et “assassiné”

Le président français Emmanuel Macron a reconnu que l’avocat et dirigeant nationaliste algérien Ali Boumendjel a été «torturé et assassiné» par l’armée coloniale française en 1957.

«Au cœur de la bataille d’Alger, Ali Boumendjel fut arrêté par l’armée française, placé au secret, torturé , puis assassiné le 23 mars 1957», a détaillé la présidence française dans un communiqué.

Macron a reconnu, mardi 2 mars, «ce que Malika Boumendjel [veuve de l’avocat et dirigeant nationaliste, morte en août 2020] aurait voulu entendre», qu’Ali Boumendjel a bel et bien été « torturé et assassiné » par l’armée française pendant la guerre d’Algérie en 1957. A l’époque, le meurtre avait été maquillé en suicide.

«La génération des petits-enfants d’Ali Boumendjel doit pouvoir construire son destin, loin des deux ornières que sont l’amnésie et le ressentiment. C’est pour eux, désormais, pour la jeunesse française et algérienne, qu’il nous faut avancer sur la voie de la vérité, la seule qui puisse conduire à la réconciliation des mémoires », a précisé l’Elysée dans un communiqué.

En 2000, «Paul Aussaresses [tortionnaire et ancien responsable des services de renseignement à Alger] a avoué avoir ordonné à l’un de ses subordonnés de le tuer et de maquiller le crime en suicide».

Force est de rappeler que les deux chefs d’Etat Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron se sont engagés à travailler ensemble sur le dossier lié à la Mémoire et la réconciliation des mémoires entre l’Algérie et la France.

Pour aboutir à une réconciliation, le président Abdelmadjid Tebboune a confié au conseiller chargé des Archives et de la Mémoire à la Présidence Abdelmadjid Chikhi la tâche de rétablir la vérité sur la période coloniale en sa qualité de Directeur général, pendant plusieurs années, des Archives nationales.

Côté français, Emmanuel Macron a, lui, chargé l’historien et spécialiste de l’Histoire algérienne Benjamin Stora  de travailler sur ce dossier. En effet, ce dernier a remis, en janvier dernier, son rapport au locataire de l’Elysée.

Un rapport qui est, aux yeux de plusieurs observateurs et spécialistes, loin de donner satisfaction dans la mesure où l’auteur a occulté certaines vérités et de n’a pas fait allusion aux «excuses» que la France doit à l’Algérie pour ses crimes commis pendant la Guerre d’Algérie.

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Commentaires
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  • فارس الأوراس

    ماكرون من جيل ما بعد إستقلال الجزائر يجب التعامل معه و شكر شجاعته لأن مواجهة اللوبيات في فرنسا ليست بالأمر الهين...و هذا ما أشار إليه صراحة رئيسنا.