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La route transsaharienne devrait contribuer plus a l’intégration économique de la région

Echoroukonline
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La route transsaharienne devrait contribuer plus a l’intégration économique de la région
D.R

La route Transsaharienne, qui relie six pays du Maghreb et du Sahel, devrait contribuer davantage a l’intégration économique de la région, actuellement faible, a souligné mardi a Alger Mohamed Ayadi, Secrétaire général du Comité de liaison de la Transsaharienne (CLRT).

S’exprimant lors d’une journée d’études sur les réalisations du secteur des travaux publics depuis l’Indépendance, l’intervenant a constaté que cette infrastructure panafricaine « bien que réalisée a 90% contribue peu dans les échanges commerciaux entre l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Tchad, le Niger et le Nigeria ».

« A titre d’illustration, le volume d’échange (commercial) entre l’Algérie et les autres pays couverts par la transsaharienne est faible. Il est de l’ordre de 3% seulement, dont 90% de ce volume se fait avec la Tunisie », a  relevé ce responsable au cours de cette rencontre tenue en marge de la 18eme édition du Salon international des travaux publics, et a laquelle ont assisté d’anciens et actuels responsables du secteur.

Le CLRT, qui coordonne notamment le financement et l’achèvement de la Transsaharienne, connaîtra ainsi une nouvelle organisation pour lui permettre a s’atteler aux facteurs entravant les échanges économiques et commerciaux sur le tracé de cette route, qui couvre pourtant « une zone d’impact économique de 62 millions d’habitants », selon Ayadi.

Doté actuellement d’un Conseil des ministres en charge des travaux publics des six pays, le CLRT aura des représentants des secteurs des finances, du commerce, et des Transports relevant de chaque pays.

« Nous mettrons en place des comités qui vont travailler sur les problèmes commerciaux et douaniers, pour faire en sorte que ces pays travaillent plus qu’ils ne le font actuellement », a-t-il expliqué.

Conçu dans les années 1960 a l’initiative de l’Algérie et de la Commission des Nations unies pour l’Afrique (CEA), la Transsaharienne a pour objectif l’intégration régionale et le désenclavement des zones déshéritées. Elle avait été mise en chantier au début des années 1970, et relie aujourd’hui les six capitales des pays concernés sur un linéaire proche de 10.000 km dont plus de 8.000 km sont bitumés et livrés.

A l’occasion de la journée d’études, un exposé sur les principales réalisations du secteur depuis l’Indépendance a été présenté, notamment les grands projets structurants aussi bien routiers, maritimes et aéroportuaires et dont l’autoroute Est-Ouest (1.216 km), l’autoroute Nord-Sud (ex-route de l’Unité africaine) les rocades, les ouvrages d’art (Pont Oued Rkham, le viaduc Rhumel de Constantine..), les aérodromes, le port de Djen Djen et les extensions des ports existants.

Un film documentaire intitulé « panorama des travaux publics en Algérie, 60 ans de réalisation », a été aussi projeté. Il retrace les grandes dates du secteur, en donnant la parole aux acteurs, cadres et ingénieurs, qui avaient contribué a la réalisation des projets et autres plans au fil des années.

Route transsaharienne: 73e session du CLRT lundi et mardi a Alger

L’Algérie abritera lundi et mardi prochains les travaux de la 73e session du Comité de liaison de la Route transsaharienne (CLRT) au niveau des ministres, a indiqué, samedi, un communiqué du ministère des Travaux publics.

“Dans le but d’ériger la route transsaharienne en corridor économique, l’Algérie abritera les 27 et 28 juin les travaux de la 73e session du CLRT au niveau des ministres”, ajoute le communiqué.

Cette 73e session, dont l’ouverture sera présidée par le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri verra la participation de ministres des pays concernés par cette route stratégique, a savoir la Tunisie, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Tchad, ainsi que des institutions financières nationales et internationales, en présence des ambassadeurs des pays membres, conclut le document.

Transsaharienne: le Comité de liaison va passer a un corridor économique

Le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) va passer a un corridor économique, a indiqué lundi son secrétaire général Mohamed Ayadi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio Algérienne.

“Nous sommes un a moment extrêmement important, je suis heureux d’annoncer la tenue d’une rencontre, le 27 juin prochain, qui réunira les ministres des six pays membre, a savoir l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Tchad, le Niger et le Nigeria pour se prononcer sur la transition ou l’évolution  de ce comité vers un corridor économique”, déclare- t-il a ce propos.

Le Secrétaire général du CLRT explique qu’en tête de ce corridor, il y aura le Conseil des ministres, le coordinateur qui est le SG et également plusieurs comités, notamment des transports, des routes, des finances et du commerce. “Les représentants des 6 pays se réunissent pour examiner ensemble ce qui  peut faciliter  les échanges commerciaux et le passage au niveau des douanes”, ajoute-t-il.

Ayadi précise qu’après cette étape, “on passera ensuite a l’informatisation de façon a réduire le plus possible le coup du transport ce qui va aider au développement économique de la région”.

“Il est évident qu’avant qu’on aille vers ce genre d’approche, il a fallu passer par le linéaire a réaliser”, dit-il,  ajoutant que “dans cette liaison entre Alger et Lagos sur quelques 4800 km, l’Algérie a réalisé plus de 500 km en autoroute, le Nigéria en a fait autant”. Ayadi souligne que l’Algérie a fait quelque chose d’exceptionnelle entre Chiffa et Berouaguia avec cet aménagement de ponts et de tunnels qui fait comme gagne plus de 30 minutes.

De ce fait, l’invité de la rédaction estime que notre pays a fourni beaucoup d’efforts pour la concrétisation de ce projet d’envergure.  “Il y a eu des efforts très grands par l’Algérie. Les autres pays ont accompagné selon leurs moyens, mais aujourd’hui globalement le projet est a 90 % d’avancement”, affirme-t-il.

Transaharienne: éradiquer les entraves bureaucratiques pour une meilleure rentabilité

Le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (Alger-Lagos) Mohamed Ayadi a plaidé, vendredi, pour “éradiquer toutes les entraves bureaucratiques” pour la prospérité de Tamanrasset et ses environs.

Dans une déclaration a la Chaîne III de la Radio algérienne, Mohamed Ayadi a soutenu que cet ouvrage va permettre aux opérateurs économiques algériens d’être plus complétifs, notamment sur le marché africain.

«La route, estime-t-il, est comme un accélérateur dans les échanges commerciaux». «Plus de véhicules, c’est plus de produits et les coûts de transport diminuent. Donc, vous devenez automatiquement  compétitif», explique le SG du Comité.

De l’avis de l’interlocuteur, cela ne suffira pas si les blocages administratifs demeurent. «Si je viens avec mon camion et je serai bloqué durant toute une journée par la douane, où au niveau du guichet d’une banque, ça ne sert absolument a rien, puisque cela coûte de l’argent…énormément d’argent a nos opérateurs économiques», juge-t-il.

De ce fait, Ayadi appelle clairement a «la levée des entraves bureaucratiques » pour la prospérité de Tamanrasset et ses enivrons».

L’Algérie a consacré 30 000 milliards a la route transsaharienne

300 milliards de dinars (30 000 milliards de centimes), c’est le montant de l’enveloppe débloquée par l’Algérie et destinée a la route transsaharienne et a sa transformation en une autoroute Nord-Sud afin de désenclaver certains pays du continent.

Le chiffre a été communiqué par le ministre des Travaux publics Kamel Nasri lors d’une allocution, ce lundi 24 mai, a l’occasion de la 71e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT).

Le ministre a affirmé le lancement des travaux de réalisation d’un tronçon de quelque 850 km, dont une première tranche de 507 km est achevée tandis que l’étude est en cours pour la réalisation de la seconde tranche de 260 km de long.

Pour lui, la route Alger-Lagos revêt d’une extrême importance d’autant plus qu’elle permet d’atteindre les principaux ports de la Méditerranée et de renforcer le commerce Afrique-Europe.

Nasri a également fait savoir que cette route sera raccordée directement a l’autoroute Est-Ouest via la pénétrante du port Djen Djen sur une distance de 110 km.

Le ministre du Commerce Kamel Rezig a, de son côté, souligné que la route transsaharienne constitue un axe fondamental pour la redynamisation du commerce hors hydrocarbures.

La route transsaharienne transformée en autoroute

Le Secrétaire général du ministère des Travaux publics a annoncé le 4 mars dernier que la route transsaharienne sera transformée en autoroute Nord-Sud.

Officiellement..première évaluation du projet de la route transsaharienne

Le président du Conseil national économique et social (CNES) Réda Tir a révélé, mercredi, qu’une première réunion d’évaluation du projet de la route transsaharienne sera organisée en présence des ministres et des ambassadeurs des pays concernés.

L’invité de “Echorouk Morning” a affirmé que la réunion qui se tiendra, ce jeudi, portera sur  l’évaluation du projet de réalisation de la route transsaharienne et la remise des recommandations au président de la République.

Elle se tient en présence du CNES, les ministères du Commerce, des Affaires étrangères, les Transports et les Travaux publics ainsi que le secrétaire général de la commission chargée du raccordement de la route transsaharienne et des ambassadeurs des six pays concernés, selon Tir.

Ce dernier a affirmé par ailleurs que l’Algérie a joué pleinement son rôle dans ce projet sur lequel elle compte pour conquérir les marchés africains.

A cet effet, il a plaidé pour exploiter cette route afin d’aller a la conquête des marchés, permettre a l’Algérie de retrouver son statut au sein du continent, comme il a incité le gouvernement a œuvrer a aplanir les entraves et faciliter l’exportation.

La route “Alger – Lagos” opérationnelle en juin prochain

La route transsaharienne Alger-Lagos sera opérationnelle dès le mois de juin prochain, selon le ministre des Transports par intérim, Farouk Chiali.

Le dernier tronçon de la route transsaharienne (Alger-Lagos) sera réceptionné d’ici le mois de juin, a indiqué en février dernier Farouk Chiali, ministre des Travaux publics et des Transports par intérim, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne.

 «C’est une entreprise algérienne qui s’occupe des derniers travaux de ce tronçon qui se trouve au Niger», a souligné l’ancien ministre Chiali, en précisant que l’axe de la transsaharienne entre l’Algérie et le Nigeria (Alger-Lagos) sera totalement achevé en juin prochain. «Une cérémonie sera organisée au Niger pour achever ce projet africain de 4000 kilomètres avec des tronçons vers la Tunisie, le Tchad et le Mali», a-t-il affirmé.

L’Invité de la Rédaction  a fait également savoir que les routes du Sud sont retenues comme priorité, vu que le développement du pays va être orienté vers l’Afrique subsaharienne. A ce titre, le membre du gouvernement cite comme exemple la route Adrar-Reggane- Bordj Badji Mokhtar de 550 kilomètres de long et qui est en cours de réalisation. «Il y a aussi la réhabilitation des tronçons reliant In Salah a Tamanrasset (700 km) et celle-ci a In Guezzam (400 km)», a-t-il renchéri.

L’ancien ministre précise que les routes du Sud, notamment subsaharienne, sont raccordées avec l’autoroute Est-Ouest. Il a annoncé, dans le même registre, que son département a développé un schéma directeur qui permet l’interconnexion des régions entre elles. Un schéma, dit-il, qui prend en compte le développement du pays.

Farouk Chiali a affirmé par ailleurs que des travaux sont en cours pour transformer la transsaharienne en autoroute au niveau de l’Algérie.

La Route nationale 1 (RN1) avait été intégrée dans le projet de la transsaharienne, a-t-il souligné, évoquant a ce propos des travaux engagés pour sa transformation en autoroute dans certains endroits.

«Le 28 octobre dernier, nous avons ouvert a la circulation le tronçon Chiffa-Berrouaghia sur 52 kilomètres et la RN1 transformée en autoroute par endroits ce qui permet d’avoir 550 kilomètres d’autoroute entre  Alger-Ghardaïa. Il nous reste a peine 7 kilomètres a terminer», a-t-il  détaillé.

Comme il s’est exprimé sur les projets en cours de réalisation dans certaines wilayas du Nord. Il s’agit notamment du projet de l’autoroute Tiaret-Relizane (52 kilomètres), dont l’étude est finalisée, ainsi que le  projet de l’autoroute Tènes-Tissemsilt-Tiaret (220 kilomètres).

Selon lui, le projet de Tènes-Tissemsilt est en cours de réalisation au niveau de Chlef et l’objectif tracé est de l’achever dans les prochains mois, a-t-il noté, alors qu’au niveau de Tissemsilt-Aïn Defla, la route est pratiquement dédoublée, a-t-il soutenu.

Son secteur s’est focalisé sur un autre dossier, a-t-il dit, en l’occurrence celui ayant trait a la réalisation des routes au niveau des zones d’ombre, considérant que ce projet comme une des priorités.

Pour ce qui est du volet financement, le secteur a bénéficié en 2021 d’un budget de 63 milliards DA destiné notamment pour l’entretien du réseau routier, dont 40 milliards DA seront mobilisés avec le ministère de l’Intérieur pour les chemins communaux et de wilayas et 13 milliards DA pour les routes nationales.

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