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7 millions d'électeurs appelés aux urnes ce dimanche

Second tour des élections présidentielles au Niger

Echoroukonline
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Second tour des élections présidentielles au Niger
D.R
Le président nigérien sortant Mahamadou Issoufou glisse son bulletin dans l'urne le 27 décembre 2020

Les Nigériens sont appelés ce dimanche 21 février 2021 à élire leur président à l’occasion du second tour de la présidentielle en choisissant entre Mohamed Bazoum et  Mahamane Ousmane.

En dépit du climat d’insécurité qui règne au Niger, 7,4 millions d’électeurs sont appelés dimanche à trancher le face à face qui oppose au second tour de la présidentielle le favori Mohamed Bazoum, fidèle du président sortant Mahamadou Issoufou, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien chef de l’État.

Le scrutin, qui concerne moins de la moitié des quelques 22 millions de Nigériens pour la plupart trop jeunes pour voter, doit se dérouler entre 08H00 (07H00 GMT) et 19H00 (18H00 GMT) dimanche.

«Des milliers» de soldats ont été déployés pour sécuriser le scrutin, «surtout dans les zones exposées à l’insécurité», a assuré à l’AFP un haut responsable du ministère de la Défense.

Presque deux mois après le premier tour du 27 décembre, les Nigériens devront choisir dimanche entre les deux candidats qui se sont qualifiés en l’occurrence Mohamed Bazoum, qui a bénéficié lors de la campagne de l’imposante machine du parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), et le challenger Mahamane Ousmane, ancien président entre 1993 et 1996 qui veut le redevenir depuis.

Mohamed Bazoum avait récolté, faut-il le rappeler, 39,3% des suffrages au premier tour, Ousmane presque 17%.

Dans un pays rompu aux alliances politiques qui changent constamment mais y sont essentielles pour devenir chef d’État, d’importantes formations politiques ont rejoint entre les deux tours le camp présidentiel, donnant mathématiquement la coalition formée autour de Bazoum gagnante. Notamment, celles des 3e et 4e du premier tour, Seïni Oumarou et Albadé Abouba.

Mais certains doutent du report effectif des voix de ces partis. «C’est très loin d’être gagné», a dit à l’AFP Ibrahim Yahya Ibrahim, chercheur à International Crisis Group (ICG).

Si le vote dans la capitale est historiquement acquis à l’opposition, celui de la seconde ville du pays, Zinder (sud-est), est sujet à débats: cette région, important bassin électoral, est le fief des deux candidats qui y ont passé les derniers jours de la campagne pour tenter de convaincre leurs électeurs.

«Le résultat à Zinder sera déterminant pour l’issue du scrutin», a dit à l’Agence France-Presse un observateur avisé de la politique locale, sous couvert d’anonymat.

Quelques dizaines d’observateurs de la Communauté économique d’Afrique de l’ouest (Cédéao) ont été déployés pour surveiller la bonne marche du scrutin.

Le président actuel Mahamadou Issoufou (2011-2021), 68 ans, ne se représentait pas à l’issue de ses deux mandats constitutionnels, contrairement à de nombreux chefs d’État africains qui s’accrochent au pouvoir.

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