Zeghmati se penche sur le dossier de récupération de l’argent détourné
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati a exprimé son regret quant aux obstacles empêchant l’Algérie de récupérer les fonds détournés vers l’étranger.
Lors de son intervention à l’occasion du 14e congrès de l’ONU pour la prévention du crime et la justice pénale, tenu par visioconférence à Tokyo (Japon), Zeghmati a dit: «En dépit des résultats positifs réalisés dans le cadre de l’activation des deux conventions onusiennes y afférent, il est regrettable que des obstacles persistent et empêchent la récupération des avoirs détournés».
Le ministre a réitéré l’appel de l’Algérie à «toutes les parties afin d’honorer leurs engagements internationaux et à la conjugaison des efforts pour faciliter le recouvrement des fonds détournées».
Par ailleurs, le garde des Sceaux a fait savoir que « l’Algérie affirme que la gestion et l’utilisation des actifs recouvrés relève en premier lieu et uniquement de la responsabilité de l’Etat demandeur», insistant sur la nécessité à ce que «ces avoirs doivent être restitués sans condition tout en respectant les droits souverains des Etats».
Zeghmati a révélé que l’Algérie s’était portée candidate à la présidence de la commission spécialisée chargée de l’élaboration d’une convention internationale globale pour lutter contre l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) à des fins criminels conformément à la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU.