Zemali: Des crédits Ansej au profit de la diaspora algérienne

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali a annoncé le financement des projets et la création de petites entreprises au profit de la communauté algérienne établie à l’étranger, affirmant que le pays enregistre un déficit en matière de petites entreprises estimé à un million d’unités.

Le ministre du Travail a déclaré, en marge d’une conférence de presse tenue mercredi à la Safex à l’occasion de la 7^e édition du Salon national de l’emploi, qu’il a été procédé au financement des projets et des micro-entreprises crées par des jeunes issus de la communauté algérienne établie à l’étranger au même titre que les entreprises montées en Algérie, à condition que le porteur du projet exerce son activité en Algérie.

Zemali a ajouté que le gouvernement a décidé de financer tous les projets ambitieux que les jeunes issus de la diaspora comptent créer dans le but de créer de la richesse, du transfert de la technologie et la création de nouveaux postes d’emplois au profit de la jeunesse algérienne.

Selon le ministre, 60 micro-entreprises ont été créées par des jeunes issus de la communauté nationale à l’étranger dont 50 dans le cadre de l’ANSEJ et 10 autres dans le cadre de la CNAC.

A cet effet, il a annoncé une série de mesures incitatives à même de les convaincre de revenir et d’investir dans le pays.

Dans le même sillage, le ministre a affirmé que l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale d’allocation chômage (CNAC) ont pris des mesures de facilitations au profit des jeunes résidant à l’étranger, entre autres la suppression de l’attestation de non-activité  et l’attestation de non-affiliation.

Pour ce qui est de l’apport personnel du porteur de projet issu de la communauté nationale à l’étranger, il se fera en devise.

En outre, le membre du gouvernement a révélé que l’Algérie manque d’un million de petites entreprises, exhortant ainsi les jeunes à investir dans le domaine de manière significative, notamment dans le domaine de sous-traitance et ce pour se mettre au diapason des usines crées jusque-là, en particulier celles liées  à l’assemblage de véhicules.

Sur ce, il a affirmé que l’avenir reste tributaire de la création des startups ; générateurs de richesse.

Selon lui, seulement 10% des entreprises crées dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi ont échoué, ce qui renseigne du succès de la plupart des projets financés par l’Etat.

Traduit par: Moussa. K.