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Des experts doutent des chiffres de Laksaci!

الشروق أونلاين
  • 2014
  • 0
Des experts doutent des chiffres de Laksaci!
D.R
Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie

Des experts économiques ont vivement critiqué la politique financière et économique du pays, estimant que le gouvernement risque de revivre le scénario de 1986 et doutant des chiffres annoncés par Mohamed Laksaci au sujet des réserves de change.

L’expert économique et ancien responsable du groupe Sonatrach, Abdelmadjid Attar a affirmé que l’Algérie est condamnée à diversifier ses ressources énergétiques, et insisté sur la nécessité de réduire les dépenses.

« Les hydrocarbures ne sont plus le moteur du développement, mais plutôt les secteurs de l’agriculture et d’industrie qu’il faut relancer », soutient-il, avant d’ajouter que la mauvaise exploitation de l’énergie et des hydrocarbures pourrait engendrer des conséquences négatives à l’avenir.

« L’ère des hydrocarbures est révolue et les nouvelles explorations du pétrole ne sont guère rentables », insiste-t-il. « L’âge d’or du pétrole ne revient plus», estime-t-il.

De son côté, l’expert Omar Aktouf a indiqué que la situation financière du pays est difficile et qu’elle sera instable vu les signaux actuels, ce qui rappelle la crise de 1986.

Abderrahmane Mebtoul a, quant à lui, évoqué les chiffres annoncés par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci qui suscitent, selon lui, des doutes.

L’expert ajoute que le gouverneur de la Banque d’Algérie a exposé un bilan similaire fin 2014, au premier semestre 2015 pour le publier de nouveau, voici quelques semaines. Il s’agit des réserves de change qui se sont établies, d’après Laksaci, à 159 milliards de dollars, ajoutant qu’il faut des explications sur ce sujet.

Pour sa part, Mustapha Mekideche, vice-président du CNES a fait savoir que le problème énergétique en Algérie réside dans l’écart des prix affichés à l’exportation et ceux appliqués sur le marché local, ajoutant que les énergies sont cédées aux Algériens à des prix qui sont 20 fois moins élevés que ceux  à l’exportation.

La professeure Nadia Chateb de Annaba a appelé, elle, le gouvernement à se libérer de la dépendance des hydrocarbures à travers l’encouragement de la création, l’innovation et la création des richesses.

Des experts étrangers, pour la plupart des français, s’accordent eux-aussi à dire que « l’économie algérienne dépende du baril de pétrole».

Laksaci: Nous pouvons récupérer les réserves de change placées à l’étranger

En réaction aux critiques faites à son encontre, Laksaci a expliqué que le gouvernement dispose des moyens lui permettant de récupérer les fonds déposés à l’étranger, ajoutant que l’Algérie a toutes les garanties pour récupérer ses réserves de change au moment opportun. 

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Commentaires
0
  • moh

    LA DEVALUATION DU DINAR DANS LES ANNEES 1990 A EU DES CONSEQUENCES DESASTREUSES SUR L'ECONOMIE DU PAYS CAR IL A PIEGE TOUTE MESURE PERMETTANT LE DEVELOPPEMENT DU PAYS EN RAISON DE SA DEPENDANCE TOTALE SUR L'EXTERIEUR DANS TOUT LES DOMAINES ET NOTRE FAIBLESSE DANS LES EXPORTATIONS ET UN POUVOIR D'ACHAT DERISOIRE DES TRAVAILLEURS MALGRE LE SOUTIEN DE CERTAINS PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION..