-- -- -- / -- -- --
إدارة الموقع

Parents d’élèves: Les élèves pris en otage par les syndicats

الشروق أونلاين
  • 1432
  • 1
Parents d’élèves: Les élèves pris en otage par les syndicats
D.R

L’appel à la grève lancé par le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement supérieur et technique (Cnapest) et observé à des degrés variables a suscité la vive colère des parents d’élèves ayant accusé les syndicats de transformer les élèves en otages, rien que pour leurs intérêts restreints.

Le débrayage a, en effet, été largement suivi dans les wilayas de Djelfa et Laghouat. Le coordinateur de Cnapest de la wilaya de Djelfa a indiqué que le taux de suivi était évalué à 86%, ajoutant que certains lycées ont atteint un suivi de 100%, ce qui a provoqué la colère des parents d’élèves qui ont appelé les syndicalistes à cesser de prendre les élèves en otage dans des conflits opposant le ministère aux différents syndicats.

Les parents d’élèves ont appelé à trouver d’autres procédés de contestation sans autant recourir à l’arrêt des cours.

Par ailleurs, Echorouk a tenté vainement de contacter les responsables des directions de l’éducation pour lui communiquer les taux enregistrés dans les différents établissements.

A Médéa, le débrayage a connu un suivi mitigé. Dans les wilayas de El Oued et Illizi, le taux du suivi de la grève a été estimé entre 40 et 70%, tandis que la direction de l’éducation parle de 28.17% au secondaire et de 0% aux cycles primaire et moyen.   

Le débrayage initié par le Cnapest a trouvé un écho favorable dans la wilaya de Béjaïa, dont le suivi est évalué à 80%.

La plupart des établissements de secondaire ont répondu favorablement lundi au débrayage auquel a appelé le Cnapest.

Le secrétaire de wilaya du Conseil de la wilaya de M’sila a évoqué un taux de près de 80%. A Tizi Ouzou, il est de 75 % au secondaire, dont la paralysie était quasi-totale, tandis qu’il est entre 10 et 15% au niveau des paliers primaire et moyen.

En raison du débrayage largement suivi dans les wilayas de Mascara, Tipasa et Ain Témouchent, les élèves de ces trois wilayas ont dû rebrousser chemin et rentrer chez eux. Ce qui a déplu aux parents d’élèves ayant dénoncé le recours à la grève chaque fois les doléances des enseignants ne sont pas prises en charge au détriment de l’élève, victime des conflits opposant les syndicats au ministère de l’éducation nationale. 

Ajoutez un Commentaire

Tous les champs sont obligatoires et votre e-mail ne sera pas publié. Veuillez respecter la politique de confidentialité.

Votre commentaire a été envoyé pour examen, il sera publié après approbation!
Commentaires
1
  • moh

    Art. 57 de la constitution.
    "- Le droit de grève est reconnu.
    Il s'exerce dans le cadre de la loi.
    Celle-ci peut en interdire ou en limiter l'exercice dans les domaines de défense nationale et de sécurité, ou pour tous services ou activités publics d'intérêt vital pour la communauté"

    Art. 53 de la constitution.
    "Le droit à l'enseignement est garanti.
    L’état organise le système d'enseignement."

    L’intérêt vital n'est plus a démontrer.
    L'état doit intervenir.Trop de complaisance nuit.