1 000 têtes d'ovins anéanties à la veille de l’Aïd El Adha

L’Inspection générale des Finances a ouvert une enquête sur l’achat de 7 000 têtes d’ovins par la Société de production animale et végétale affiliée au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, dont le siège est à Birtouta à Alger.

L’enquête a été diligentée sur la base d’un rapport adressé au ministère des Finances et à celui de l’Agriculture et du Développement rural sur la mort mystérieuse de 1000 têtes et acheter ensuite 3000 têtes revendues en moins d’un mois à des prix inférieurs au prix d’achat.  L’enquête s’étend également aux unités relevant de ladite société, dont l’activité principale aurait été changée, notamment celle de Laghouat spécialisée dans la production animale, qui s’étend sur une superficie de 1800 ha, dont 600 ha sont irrigués. S’ajoutent à celle-ci, l’unité de Berrouaghia dans la wilaya de Médéa, spécialisée elle aussi dans la production céréalières et des aliments destinés à l’approvisionnement des unités de ladite société en aliments de bétail, notamment l’unité d’engraissement de Aïn Oussera dans la wilaya de Djelfa et celle de Birtouta, d’une capacité d’absorption de 300 vaches laitières, en plus des terres estimées à 40 ha consacrées essentiellement pour la production céréalière et de fourrage.  L’unité de Berrouaghia d’une superficie de 600 ha a été cédée à des partenaires exerçant dans le secteur privé en enfreignant le code des marchés publics.Par conséquent, la filiale Alviar (Algérienne des viandes) spécialisée dans les viandes rouge et blanche avait subi un coup dur au profit de la mafia et des spéculateurs qui imposent leur loi sur les prix des viandes (blanche-rouge) sur le marché algérien.Par ailleurs, un rapport émanant du ministère de l’Agriculture fait état de la capacité d’absorption de l’unité de Laghouat de 5 000 brebis productives et de 500 chèvres.Selon certains éléments d’information, 7 000 brebis productives en agneaux ont été achetées, dont l’âge était erroné, ce qui a entraîné la mort de 1 000 d’entre elles, avant d’être vendues à des abattoirs qui les revendent de leur côtés aux consommateurs.