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François Hollande expulse l'ambassadrice de Syrie de France

الشروق أونلاين
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François Hollande expulse l'ambassadrice de Syrie de France

En réponse au massacre survenu ce week-end dans la ville de Houla, qui a provoqué la mort de 108 personnes dont 49 enfants, François Hollande a décidé d’expulser l’ambassadrice de Syrie de France.

Cette décision sera notifiée à l’ambassadrice “aujourd’hui (mardi) ou demain (mercredi)”, a déclaré le chef de l’Etat lors d’un point presse à l’issue d’un entretien avec le président béninois Thomas Boni Yayi, ajoutant par ailleurs que le groupe des pays “amis de la Syrie” serait réuni “début juillet” à Paris.

La plupart des victimes sont des enfants

Cette décision intervient alors que les premiers résultats les premiers résultats d’une enquête de l’ONU révèlent que la majorité des victimes du massacre de Houla ont été exécutées. “On croit que moins de 20 des 108 assassinats peuvent être attribués à des tirs d’artillerie et de tanks”, a déclaré mardi Rupert Colville, un porte-parole du Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. “La plupart des autres victimes (…) ont été sommairement exécutées lors de deux incidents différents” qui ont été perpétrés selon des habitants par des miliciens pro-régime.

Vendredi, quelque 108 personnes, dont 49 enfants et 34 femmes, ont été tués dans le massacre de Houla, selon l’ONU. Selon les premiers éléments de l’enquête, 32 des 49 enfants tués avaient moins de 10 ans, a indiqué Rupert Colville, qui a souligné que le nombre total de victimes risque d’augmenter. Le porte-parole a toutefois jugé que ce qui comptait n’était pas le nombre de morts mais les morts en eux-mêmes. “Près de la moitié sont des enfants. C’est totalement impardonnable”.

Damas a de son côté nié “totalement toute responsabilité gouvernementale dans ce massacre terroriste”. Téhéran et Pékin, qui soutiennent Damas, ont condamné ce carnage, tout en estimant qu’il fallait identifier les responsables, tentant ainsi d’exonérer les autorités.

Une commission conjointe armée-justice, chargée par Damas d’enquêter sur ces violences, doit publier ses conclusions mercredi.

Les violences continuent à faire des dizaines de victimes tous les jours en dépit de l’entrée en vigueur théorique le 12 avril du cessez-le-feu en vertu du plan de paix de l’émissaire de l’ONU et la Ligue arabe sur la Syrie, Kofi Annan. En 14 mois, les violences ont fait plus de 13.000 morts, dont plus de 1.800 depuis le début de la trêve, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

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