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Libye: les Algériens aux côtés des Libyens face au régime répressif de Mouammar Kadhafi

الشروق أونلاين
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Libye: les Algériens aux côtés des Libyens face au régime répressif  de Mouammar Kadhafi

Des images terrifiantes se dessinent sur les visages des Libyens qui ont vécu un calvaire lors du règne de ce qu’ils qualifient du tyran Mouammar Kadhafi. Néanmoins, les Libyens ont une lueur d’espoir de voir leur pays debout, notamment après la libération de plusieurs villes par les révolutionnaires. Yacine, journaliste d' Echorouk raconte son aventure qui l’a menée vers la Libye.

Destination vers la Libye

Depuis le début de la crise qui secoue  la Libye, les Algériens ont poursuivi de très près tout ce qui se passe dans ce pays voisin à travers les différents moyens de communication, les chaines satellitaires, les journaux,…etc.

Partir en Libye, en ce temps même, demeure en réalité une aventure au sens propre du terme en raison du climat inquiétant dans ce pays en ébullition. Mais, l’amour de la profession et le droit des lecteurs à l’information nécessitent de prendre des risques et de relever les défis afin de les mettre en face de la réalité et du quotidien dramatique vécus par ce peuple meurtri.    

Pour atteindre le poste-frontière de RAS Djedir entre la Libye et la Tunisie, il nous a fallu parcourir 2 000 Km.

Des Algériens bloqués au poste-frontière de Ras Djedir

Un jour, vers 16 heures, en arrivant aux  abords  de Ras Djedir il avait rencontré une dizaine d’Algériens originaires des wilayas de Belabbès, Oran, Ain Témouchent et de Annaba en compagnie de leurs familles bloqués depuis deux semaines dans cette localité.

C’étaient les douaniers et la police frontière tunisiens qui refusaient de laisser entrer des Algériens dans le territoire Libyen. Les instructions du colonel Mouammar Kadhafi et de son fils Seif El-Islam ne s’appliquent pas sur toute personne étrangère car des Tunisiens, Égyptiens, Marocains et Mauritaniens ne sont pas confrontés à des difficultés d’entrer dans ce pays, comme ce fut le cas des Algériens.    

Yacine, en tant que envoyé spécial du quotidien, a de son côté rencontré plusieurs entraves à son arrivée au poste-frontière de Ras Djedir. Afin d’y entrer dans le sol libyen, l’envoyé du journal a dû prendre  contact avec les responsables du CNT libyen qui l’ont invité. Après  des contacts entre le CNT et le responsable tunisien à la frontière ? Le journaliste a réussi à mettre les pieds sur  le sol libyen.  

Echorouk en compagnie des révolutionnaires libyens

La première chose qui attire l’attention du visiteur en Libye après la révolution du 17 février, c’est bel et bien la présence des révolutionnaires en tenue militaire et civile au niveau des postes de contrôle et des sièges de douanes libyens.

A son arrivée, Yacine a été attendu par le leader de la brigade dudit  poste-frontière, Abdelhakim Ezzouari Ghali El Guendouz qui l’a salué et l’a présenté aux autres révolutionnaires qu’il dirige.

« Vous êtes maintenant en totale sécurité. Nous avons appris depuis Tripoli, que vous êtes emmené de la ville de Zouara pour Tripoli où vous devez accomplir votre mission », lui a dit Abdelhakim Ezzouari.  

 

Des Algériens ont soutenu leurs frères libyens dans leur révolte contre le régime de Kadhafi

Monté à bord d’un véhicule « 4X4 » avec quatre autres personnes munies d’armes de type Kalachnikov pour parcourir une distance de 70 km, le journaliste tente d’attirer l’attention du leader et de ses éléments afin de discuter.

Les révolutionnaires pensent toujours que l’Algérie les a trahis en accueillant les membres de la famille de Kadhafi.

Selon Yacine, sa maitrise de la langue tamazight lui a permise de parler avec les révolutionnaires qui étaient avec lui à bord d’un véhicule de marque « Station ». Ce journaliste originaire de la Kabylie a dit que les révolutionnaires lui ont demandé des nouvelles de plusieurs villes du pays, à savoir Alger, Tizi Ouzou, Michelet,  Boumerdès, Béjaia, Bordj Bou Arréridj, Bouira, Batna et Khenchla.

Ils témoignent d’ailleurs que Chabane Zaidi âgé de 56 ans originaire de la wilaya de Tizi Ouzou n’a pas hésité un moment de lutter aux côtés des Libyens contre les forces de Kadhafi.

   Accrochage à Zliten

Après un long chemin parcouru en destination de Zliten, Yacine a dit qu’ils se sont retrouvés devant des barricades dressés devant la rue qui mène vers ladite ville. A quelques encablures de cette ville, le journaliste a dit qu’ils entendaient des tirs d’armes lourdes.

Afin qu’aucun mal ne se produise pas, ils ont pris un autre chemin menant vers l’usine « Boukemmache » sise à l’ouest du pays.

Pressé de savoir combien de kilomètres lui reste pour gagner Zouara, Yacine a demandé aux révolutionnaires à ses côtés. 15 km qui lui reste à parcourir encore à Zouara avant de prendre le chemin de la capitale Tripoli.

  

 

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