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Classement des universités algériennes : beaucoup d'efforts restent à faire

الشروق أونلاين
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Classement des universités algériennes : beaucoup d'efforts restent à faire

A la 3 200e place, l’Algérie est au bas du tableau au classement mondial des universités. Interrogé sur les causes de ce classement qui n’honore pas l’université algérienne, alors que notre pays a engagé des réformes et multiplié les moyens financiers, le directeur général de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Hafid Aourag, a tenu à préciser que l’université algérienne a fait un bond considérable.

 

«L’université algérienne  était l’année dernière à la 4 200e place et cette année, elle est à la 3 200e place, ce qui veut dire qu’elle a gagné 1 000 places en une année», a indiqué lundi Hafid Aouarag sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. «Effectivement, nous avons engagé des réformes, mais elles sont à moyen et long termes. Nous ne pouvons pas dans le cadre de l’amélioration de la production scientifique, faire du court terme, c’est impossible !», a-t-il ajouté. Pour étayer ses dires, il expliquera que pour faire un travail de recherche, il faut au chercheur au moins quatre années. Et pour publier un travail, il faudrait environ deux années. «Ainsi, même si nous avons engagé des réformes depuis deux ans, la production nationale ne pourra réellement voir le jour par rapport à cette réforme que dans cinq années. Il ne faut pas être pressés par rapport aux résultats de cette réforme engagée», a-t-il dit. Tentant de justifier le classement des universités algériennes, M. Aouarag dira que le classement de Shanghai n’est pas un classement d’universités, mais un classement par rapport à la qualité de la recherche scientifique. Or, dans une université, estime-t-il, ce n’est pas la qualité de la recherche scientifique qui est recherchée, mais la qualité de l’enseignement. «Dans le classement de Shanghai, il n’y a aucun indicateur sur la qualité de l’enseignement, sur la qualité pédagogique et sur la réalité du cursus universitaire», a-t-il noté. Par conséquent, poursuit-il, il n’y a aucun indicateur pédagogique qui donne réellement la valeur du diplôme qui est délivré. A la question de savoir comment notre pays pourra améliorer son classement, M. Aouarag a indiqué qu’il y a plusieurs critères qui doivent être pris en considération. Il s’agit tout d’abord des ressources humaines. Selon lui, il faut mobiliser celles-ci au maximum. A ce propos, il rappellera que l’Algérie dispose actuellement de 18 000 chercheurs. Cela représente 440 enseignants pour un million d’habitants, alors que la moyenne mondiale est de 1 040 chercheurs/un million d’habitants. Deuxièmement, il faut, selon lui, une meilleure visibilité de nos universités qui devront adapter leurs pages web (internet) et leurs productions par rapport aux standards internationaux pour qu’elles soient lisibles par tous les moteurs de recherche à l’échelle internationale. «Nous allons entamer cela pour que les résultats soient réellement apparents dans cinq ans. C’est un défi que nous mettons en place, dans cinq ans nous serons parmi les 500 premières universités mondiales», a-t-il conclu.

 

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