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Amnesty international: Il faut annuler la condamnation absurde du journaliste Adlène Mellah

Echoroukonline
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Amnesty international: Il faut annuler la condamnation absurde du journaliste Adlène Mellah
D.R
Le journaliste emprisonné Adlène Mellah

La cour d’appel d’Algérie doit mettre un terme au calvaire du journaliste Adlène Mellah, incarcéré uniquement pour avoir couvert un rassemblement pacifique le mois dernier, a déclaré Amnesty International à la veille de son audience en appel le 23 janvier 2019.

Adlène Mellah, qui dirige les sites d’information Algérie direct et Dzair Presse, est détenu à l’isolement depuis son incarcération à la prison d’El Harrach le 11 décembre 2018.

«Il est choquant qu’un journaliste soit incarcéré pour avoir fait son travail et exercé son droit à la liberté d’expression. Les autorités doivent annuler la condamnation d’Adlène Mellah et abandonner immédiatement toutes les charges retenues contre lui dans cette affaire, a déclaré Heba Morayef, directrice du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord Amnesty International.

«Le cas d’Adlène Mellah est une sombre illustration de l’état de la liberté des médias en Algérie aujourd’hui. Les journalistes doivent pouvoir faire leur travail sans subir de harcèlement ni d’intimidation, et sans avoir peur d’être arrêtés.»

Il est choquant qu’un journaliste soit incarcéré pour avoir fait son travail et exercé son droit à la liberté d’expression

Adlène Mellah a été arrêté alors qu’il couvrait une manifestation rassemblant 200 personnes à Alger le 9 décembre en soutien au chanteur emprisonné Rada Hmimid, connu sous son nom de scène Reda City 16. Le 25 décembre, le tribunal de Bab El Oued a condamné Adlène Mellah à une peine d’un an de prison assortie d’une amende de 100 000 dinars (environ 740 euros) pour « rébellion » et « attroupement non armé ».

D’après un avocat présent lors de son procès, le seul élément présenté par l’accusation contre lui était sa présence à ce rassemblement.

Dans une vidéo prise lors de cet événement, on peut voir un policier ordonner à Adlène Mellah de partir. Peu après, le policier l’attrape par le bras, le pousse et lui dit que les rassemblements publics sont illégaux. En effet, les autorités algériennes interdisent de facto toute manifestation à Alger en application d’un décret non publié de 2001.

Deux manifestants, Abdelaziz Laadjal et Abdelhafid Benekrouche, ont été interpellés en même temps. Ils ont été libérés plus tard dans la journée, tandis qu’Adlène Mellah est incarcéré depuis lors.

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