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Bouteflika accule ses ministres pour garantir l’exécution des engagements du troisième mandat

الشروق أونلاين
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Bouteflika accule ses ministres pour garantir l’exécution des engagements du troisième mandat

Le président Bouteflika poursuit la série de réunions d’évaluation avec les ministres afin de passer au crible leurs secteurs. Cette fois-ci, le chef de l’Etat ne se contente pas des bilans sectoriels, mais il prend connaissance également des plans et stratégies des membres du gouvernement concernant le prochain programme quinquennal d’autant que ces auditions interviennent deux mois après que le président ait tranché sur la part de chaque département du budget global consacré aux investissements publics estimé à 286 milliards de dollars.

  • Nous arrivons aujourd’hui à la huitième réunion d’évaluation, et si nous tenons compte du contenu des ces auditions, nous constatons que les auditions comportent deux volets; un premier consacré au bilan annuel et le second aux projets programmés et perspectives. Pour certains secteurs qui ont réalisés de bons résultats, le bilan va au-delà de l’année, s’étalant parfois sur 5 ou 10 ans. D’autres secteurs évoquent encore les projets du premier mandat, comme celui des transports avec le projet du métro d’Alger.
  • Ces auditions durant Ramadhan qui s’instaurent comme une tradition puisqu’on en est à la quatrième année, reviennent inévitablement sur les  projets d’investissement public du prochain quinquennat pour lesquels 286 milliards de dollars, soit 21 214 milliards de dinars ont été dégagés. Ce budget requiert de la rigueur et la mobilisation de tous les moyens matériels et les mécanismes juridiques pour qu’il n’y ait pas de dilapidation ou de détournement, particulièrement quand on sait que 40% de l’enveloppe est consacrée au développement humain et 40% pour le développement des infrastructures de base et l’amélioration du service public.
  • Il n’y a pas donc de place pour le laxisme ou l’indulgence, les rapports chiffrés ne suffisent plus, les délais devront être respectés et les chiffres avancés sont analysés face à face devant le président.
  • Certains disent que les ministres aujourd’hui doivent “rendre des comptes”, mais cette lecture est à revoir puisque lors des dernières décisions politiques, le président a maintenu la majorité de ses hommes à l’exécutif. Il serait donc plus approprié de dire “cartes sur tables”, ou “en toute franchise”, en parlant de ces auditions au cours desquelles le chef de l’Etat ne manquera pas de dire ce qu’il pense aux ministres, il vérifiera même de visu et sur le terrain la véracité de leurs rapports.
  • Comparer les dires et les faits. Cette approche a amené les responsables des différents départements à observer plus de rigueur. Lors des réunions d’évaluation, le président instruit, oriente, adresse ses remarques et parfois des décisions importantes sont annoncées: l’augmentation de la prime de la scolarité et le maintien de la formule du logement social, autant de décisions annoncées lors d’auditions.
  • Les auditions des ministres cette année sont par ailleurs classées selon le degré d’importance du secteur pour le développement, elles permettent de connaitre les projets du prochain quinquennat avant même leur lancement, ce qui veut dire que la mission de contrôle incombe à tous, chacun selon ses prérogatives. Les mécanismes de lutte contre la corruption, la révision du code des marchés publics, et la mobilisation de l’opinion publique auront un rôle dans la lutte contre la corruption et la rationalisation des dépenses.
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