Conférence nationale de dialogue: Absence des personnalités phares

Plusieurs personnalités phares à l’instar de Mouloud Hamrouche, Liamine Zeroual, Taleb Ahmed Ibrahimi, Sid Ahmed Ghozali et Ahmed Benbitour ont marqué, hier samedi leur absence à la conférence du dialogue tenue à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie de Aïn Benian.

La conférence nationale de dialogue initiée par ce qui est appelé les forces du changement, regroupant entre autres les partis politiques dirigés par Ali Benflis, Abdallah Djaballah, Abderrezak Makri, Noureddine Bahbouh et Soufiane Djilali, s’est tenu ce samedi à l’Ecole supérieure d’hôtellerie de Aïn Benian, à Alger, en présence de certaines grosses pointures de la scène politique et d’une nuée d’organisations aussi méconnues les unes que les autres.

Elle a regroupé entre autres, les partis politiques dirigés par Ali Benflis, Abdallah Djaballah, Abderrezak Makri, Noureddine Bahbouh et Soufiane Djilali, alors que les partis des forces de l’alternative démocratique regroupant sept formations politiques, notamment le FFS, RCD, PT, UCP, PST, MDS, PLD ainsi que la LADDH, ont préféré boycotter cette rencontre.

Le président du mouvement de la société et la paix le MSP, Abdarezak Makri a glorifié le rôle de l’armée dans dans tout ce qui est entrain de se réaliser.

Makri a considéré que la classe politique et la société civile doivent contribuer  à la concrétisation de ce dialogue. Le président du MSP a indiqué que « la réalisation des grandes réformes ne peut se faire avant la tenue de l’élection présidentielle qui doit se tenir dans les plus brefs délai».

S’adressant à ceux qui appellent à une période de transition, Makri a indiqué c’est une idée « irrationnelle et antidémocratique », notamment « après que tout le monde est d’accord pour le respect du cadre constitutionnel général ».

Dans son allocution devant une assistance, dominée par les représentants des partis islamistes, le président de Talaie El-Hourriyet, Ali Benflis, n’a pas tari d’éloges sur le discours de Abdelkader Bensalah. «Le pouvoir semble se repentir cette fois-ci », a-t-il dit. Il trouve que « le dernier message à la nation du chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah est caractérisé par un changement de tonalité et de contenu par rapport aux discours antérieurs ».

Rachel Hamdi