De Villepin: La frontière fermée fait perdre 2 mds USD à l’Algérie et au Maroc

Le Maroc a une fois de plus fait appel à des politiques français pour réclamer la réouverture de la frontière terrestre maintenue fermée avec l’Algérie depuis plus de deux décennies.

Cette personnalité française sur laquelle Rabat  compte pour obtenir de sa voisine un accord en faveur de la réouverture n’est autre que Dominique De Villepin, ancien premier ministre français sous Jacques Chirac.

Pour appuyer son argumentation, le responsable français a estimé que son maintien fermée provoque un manque à gagner de 2 milliards de dollars par an aussi bien pour l’Algérie que pour le Maroc.

Cependant, il n’a pas cité le pays le plus affecté par la décision prise en 1994 et dont aucune solution ne semble se profiler à l’horizon en dépit d’une multitude de tentatives.

Rappelons que l’ancien locataire de l’Elysée, Nicolas Sarkozy, connu pour sa proximité des dirigeants marocains avait réitéré, lors de conférence de Crans Montana, tenue dans la ville sahraouie occupée de Dakhla, son appel à la réouverture de la frontière terrestre algéro-marocaine.

“Savoir que depuis 25 ans la frontière est fermée entre l’Algérie et le Maroc, ça doit être un sujet considérable”, a -t-il répondu à une journaliste qui l’a interrogé sur l’Union du Maghreb.

“On doit tous travailler ensemble car la mission du Maghreb, c’est un jour, le plus tôt possible, [d’être] un véritable marché commun qui permettra de faciliter l’échange des biens, des personnes, des travailleurs, des étudiants, comme nous l’avons fait en Europe”, a-t-il ajouté.

Il n’est secret pour personne que les officiels français s’arrogent du côté du Maroc sur nombre de questions, en particulier la question sahraouie et la réouverture de la frontière algéro-marocaine.

Traduit par: Moussa. K.