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Guerre des chiffres autour de la grève des syndicats de l’éducation

الشروق أونلاين
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Younès Oubaiche

La majorité des établissements scolaires sur le territoire national ont été paralysés, mardi, par un mouvement de grève de deux jours auquel a appelé la Coordination des syndicats autonomes de l’éducation nationale.

Des parents d’élèves, de leur côté, n’ont pas caché leur colère quant au débrayage, en accusant les enseignants grévistes de ne se soucier que de leurs propres intérêts au détriment de l’élève qui est pris en otage.

Par ailleurs, la guerre des chiffres est déclarée d’ores et déjà entre le ministère de tutelle, qui parle d’un suivi mitigé, tandis que les syndicats parlent d’adhésion massive au mouvement.

Lors d’une tournée dans la wilaya de Djelfa, Echorouk a pu constater la paralysie de la grande majorité des établissements scolaires des différents paliers (primaire, moyen et secondaire) où le taux de suivi a été à hauteur de 75%.

A M’sila, l’appel à la grève a eu l’écho escompté auprès du corps enseignant ayant paralysé un nombre considérable d’établissements. Nombreux sont les enseignants grévistes qui souhaitent que leur action ait l’effet recherché auprès des autorités concernées, interpellées à prendre en charge les revendications de la corporation.

Quant au taux de grève, il est autour de 40%, tandis que l’on a enregistré des taux de suivi faibles entre 10 et 20% dans le sud du pays, notamment à El Oued, Illizi et Tamanrasset selon la direction de l’éducation, tandis que les représentants de l’Unpef avancent un taux de 72%.

À l’ouest du pays, le débrayage a été évalué à plus de 60%. A Tlemcen, le taux a atteint les 63% dans certains établissements, d’autres complètement paralysés tandis que certains continuaient à assurer des cours normalement.

A Sidi Bel-Abbès, le taux d’adhésion au mouvement de grève était évalué à 60%. Les élèves des différents paliers dans les wilayas de Tipasa, Boumerdès et Blida ont dû rebrousser chemin et rentrer chez eux.  

Selon la cellule de communication auprès de la direction de l’éducation de Batna, le mot d’ordre de grève lancé par l’intersyndicale n’a pas été suivi au niveau des trois cycles d’enseignement.

A Oum El Bouaghi, plusieurs établissements primaires et moyens ont été paralysés au premier jour de grève. 

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