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La présidentielle de 2019 diffère-t-elle des précédentes?

Echoroukonline
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La présidentielle de 2019 diffère-t-elle des précédentes?
D.R

Il semble que la présidentielle du 18 avril prochain ne sera pas comme les précédentes. D’ailleurs, 48 heures seulement après la convocation du corps électoral, quatre candidats ont d’ores et déjà affiché leur intention d’être sur la ligne de départ vers le palais d’El Mouradia.

En prévision de la joute présidentielle, Ali Benflis, président de Talaie El Houriyet a annoncé sa candidature, lui qui a obtenu 12.30% des suffrages exprimés lors du scrutin de 2014.

Avant lui, trois personnalités ont déclaré qu’ils seront au rendez-vous le 18 avril prochain, en l’occurrence le général à la retraite, Ali Ghediri qui a publié ses contributions dans certains quotidiens nationaux. Celui-ci a provoqué une polémique au sein de l’institution militaire.

De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a indiqué qu’elle présenterait un candidat pour la prochaine échéance, qui sera à coup sûr son président, Abderrazak Makri. Sachant que le parti est en phase de collecte des signatures.

Son prédécesseur, à savoir Bougherra Soltani a surpris les observateurs en affichant lui-aussi son ambition présidentielle.

Abdelaziz Belaid, président du Front El Mostaqbal a indiqué, voici plusieurs mois, qu’il se portera candidat à la présidentielle.

Quant à Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), elle ne s’est toujours pas prononcée sur sa participation ou non à l’élection, attendant peut-être de savoir si l’option du 5e mandat du président Bouteflika sera actée.

Hormis le MPA de Amara Benyounès, qui semble plutôt indécis, les autres partis formant l’alliance présidentielle, en l’occurrence le FLN, le RND et TAJ ont explicitement exhorté le président sortant à se présenter pour un 5e mandat de rang.

En effet, toutes ces données sont de nature à donner l’impression que l’échéance de 2019 sera différente de celles de 2009 et 2014. En tout cas, la concurrence sera sans doute rude entre les différents prétendants pour la magistrature suprême, mais les calculs de ces derniers pourraient éventuellement être chamboulés si…le président Bouteflika décide de se représenter.

En tout cas, le suspense risque de perdurer car Bouteflika a l’habitude de se prononcer à la dernière minute, ne laissant pratiquement aucune chance aux candidats de triompher.

Si le scénario de 2014 s’est reproduit (candidature de Bouteflika), cela signifie qu’il y a consensus dans le sérail pour aller vers une 5e mandature.

Ainsi, les Algériens pourraient revivre le scénario de 1999 lorsque six candidats ont décidé de se retirer, ce qui a permis à Abdelaziz Bouteflika, de l’emporter sans trop de peine.

Un tel scénario en 2019 ne peut profiter qu’au candidat du pouvoir!

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

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