La presse espagnole martèle le Real Madrid après la défaite

Les quotidiens sportifs espagnols ne sont pas tendres avec les Merengue, battus pour la première fois mercredi soir en 36 rencontres de coupe d’Europe.

Le roi d’Europe est tombé. Venu dans le Nord avec le statut de grandissime favori mercredi soir, le Real Madrid a été défait sur la pelouse de Lille (1-0) pour la 2e journée de Ligue des champions. Une rareté dans cette compétition que les Merengue ont remporté 15 fois. Et la presse espagnole ne s’est pas privée d’égratigner l’équipe de Carlo Ancelotti.

À commencer par le quotidien sportif madrilène AS, qui fait sa Une avec une photo du milieu de terrain anglais, Jude Bellingham, la tête dans le gazon.  Ils affirment que la défaite des Merengue, la première depuis 36 matches, est un «accident terrible».

Mbappé n’a «pas encore suffisamment éclos»

Le quotidien compare l’équipe à celle de l’année dernière, qui avait remporté la compétition en battant Dortmund en finale (2-0), et affirme que «ses faiblesses actuelles devaient tôt ou tard lui faire subir un revers majeur». Parmi les dysfonctionnements notés se trouve la faiblesse de l’attaque, illustrée par la pâle copie rendue par Vinicius et Bellingham. En sortie de banc, Kylian Mbappé n’a pas pu faire mieux. «Il n’a pas encore suffisamment éclos pour combler les lacunes», assure AS. Sans compter «qu’en l’absence de Kroos, il apparaît évident que le Real Madrid a bien du mal à jouer au football».

De son côté, Sport voit en cette défaite une «gifle». Et pourtant, le club madrilène «n’a aucune excuse», puisque le onze aligné était très proche du onze titulaire, avec Lunin et Endrick comme seuls petits nouveaux. «Le jeu n’était pas fluide et le milieu de terrain était principalement basé sur le physique de Valverde, Tchouaméni et Camavinga», regrette le quotidien, expliquant que «les Merengue se sont effondrés sur le plan créatif».

Même son de cloche du côté de Marca, qui résume la soirée de mercredi en une formule : «Nuit noire». «Au Real Madrid, le verbe perdre se conjugue toujours mal», affirment nos confrères, surtout contre une équipe de Lille qui est «peu européenne». Le quotidien note toutefois que Carlo Ancelotti et ses hommes ont sur faire leur autocritique après la rencontre, et que «l’heure est à l’analyse». Et de conclure : «La série d’invincibilité est remise est zéro».