Libye : conflits et réactions

La révolte populaire en Libye, contre le colonel Mouammar Kadhafi, qui s’accroche au pouvoir, où des centaines de personnes y ont été tuées ou blessées, a suscité plusieurs réactions de l’ONU, l' Union européenne (UE), l' Union africaine (UA) et la Ligue arabe ainsi que le Groupe des pays développés (G8)…

Gagnant du terrain dans leur offensive à l’Est, les forces gouvernementales libyennes ont mené mardi un raid aérien contre Ajdabiya (est), dernier verrou avant Benghazi, le bastion des rebelles dans l’est libyen, qui a fait au moins trois morts et une quinzaine de blessés.

Les forces gouvernementales ont coupé la route principale reliant Ajdabiya à Benghazi, selon des insurgés.

Aucun compromis n’était en vue pour une zone d’exclusion aérienne ou des frappes ciblées, a indiqué Paris, où se tenait une réunion des chefs des diplomaties du G8 (États-Unis, Russie, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada, Japon).

Les Occidentaux et les Russes restent divisés face à la contre-offensive de Mouammar Kadhafi sur la rébellion, mais le G8 a promis de nouvelles discussions à l’ONU pour demander des sanctions renforcées.

Il convient de rappeler que la production de pétrole libyen, habituellement de 1,6 million de barils par jour, était presque à l’arrêt ces derniers jours, a estimé mardi l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Il est à souligner que le président sud-africain Jacob Zuma et quatre autres dirigeants africains se rendront en Libye au plus tôt ce week-end dans le cadre d’une mission de médiation de l’Union africaine, a indiqué mardi le gouvernement sud-africain.

Rappelons que le Premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé lundi le gel de près de 14 milliards d’euros d’avoirs libyens au Royaume-Uni, dans le cadre du renforcement des sanctions financières contre le régime du colonel Kadhafi.