Manœuvres suspectes du nouvel ambassadeur français: Le MAE interpellé

Au lendemain de sa nomination à ce poste en remplacement à Xavier Driencourt, certains médias ont affirmé, que la connaissance du nouvel ambassadeur français à Alger, François Gouyette , du monde arabe, ce dernier est réputé comme étant l’un des principaux responsables du chaos libyen, il joue un double jeu !

Une décision qui n’a pas été du gout de la classe politique en Algérie. Les députés se sont empressés à affirmer sue son parcours cache un rôle de déstabilisation des pays arabes et notamment en Libye où il occupait le poste d’ambassadeur quand le changement de régime mené par la France de Sarkozy.

D’une seule voix, les députés ainsi certains activistes politiques, ont appelé à la nécessité d’une intervention officielle à l’encontre du nouvel ambassadeur, qui selon eux s’est mis depuis la dernière quinzaine du mois de novembre, à entamer des « consultations » dans sa résidence avec des personnalités et autres médias pour comploter de « dangereux scénarios ».

La même source affirme, que ce produit de Sarkozy ne cesse de rencontrer des parties promouvant le projet de transition, chose qui a été immédiatement considérée comme ingérence flagrante dans les affaires internes du pays.

Kamel Belarbi, député du FLN qui a relancé le projet de loi de la criminalisation de la colonisation française en Algérie, avait publié un communiqué dans lequel il avait exprimé sa grogne face aux mouvements suspects du diplomate français.

« D’éventuelles rencontres suspectes organisées entre le nouvel ambassadeur français avec quelques parties politiques m’ont interpellé qui ont pour but de débattre une phase transitoire en Algérie. À cet effet, j’appelle les autorités algériennes à leur tête le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum d’intervenir pour vérifier la fiabilité de cette information ».

Le député affirme qu’il s‘agit d’une affaire liée à la souveraineté de l’Etat algérien: «C’est intouchable. La France a pris pour habitude de s‘ingérer dans les affaires internes de l’Algérie et attiser les conflits. Ce pays se sent toujours toujours nostalgique à son passé colonial haineux »,a-t-il martelé.